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L.N. Messier avenue du Mont-Royal — 21 commentaires

  1. 1950 – Pendant l’âge d’or de l’avenue du Mont-Royal
    Mes parents étaient résidents du Plateau depuis les années 1940 et j’y ai résidé entre 1957 et 1992.
    Je viens tout juste de retrouver 2 *demi-billets* non utilisés dans un vieux livre de ma mère. Ils étaient offerts par le magasin L.N. Messier pour assister au 10e gala de la poésie canadienne, du mardi 3 juillet 1945 sous la présidence du maire Camillien Houde dont voici un exemplaire.

    • Je trouve ce demi-billet très intéressant. Si M. Rheault pouvait en faire don au Centre d’archives de la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal, ce serait très apprécié.

  2. J’ai passé bien des soirs et des fins de semaine en décembre vers le milieu des années 50 quand les jouets à batterie sont arrivés sur le marché. Il y avait des étagères de jouets et j’étais derrière une table pour montrer leur fonctionnement: Le Hic dans tout ça. c’est que je m’amusais avec les jouets dans la vitrine, assez froid merci, donnant sur la rue Mont-Royal !
    À faire baver tous les enfants qui circulaient avec leurs parents. Et en plus, on me payait!
    Que de beaux souvenirs… et il en reste plein d’autres!

    • Message pour Monsieur Poirier Defoy,
      Jean-Claude Robert, professeur émérite au département d’histoire de l’UQAM, qui est aussi un fidèle collaborateur au bulletin de la SHP, souhaite rédiger un article sur le commerce L.N. Messier et souhaiterait communiquer avec vous.
      êtes-vous d’accord pour lui communiquer votre adresse courriel?

  3. L. N. Messier hébergeait également une galerie d’art (au deuxième étage, si ma mémoire m’est fidèle) où des artistes peignaient des tableaux sur commande. Je me souviens que ma mère en avait commandé trois signés “Allen” ou “Alan” qu’elle accrocha avec fierté au mur de son salon.
    Quelqu’un s’en souvient-il?

  4. Bonjour, je voudrais vous parler du haut du Plateau c’est à dire sur la rue Fabre entre Laurier et Saint-Grégoire ou était situé la boulangerie Durivage au 5276 face à chez nous 5249. Il y avait aussi 2 épiceries une qui a changé de propriétaire 3 fois (Dagenais, Houle et Marin) qui faisait très bien leurs pitances.
    J’ai travaillé pour un livreur chez Durivage voiture numéro 9 lorsque j’avais 10-12 ans avec cheval et plus tard en camion, livré les commandes, passé La Presse pour l’épicerie la plus au sud.
    J’en aurais d’autre, un autre fois.

    • Merci pour ce témoignage,
      Mon beau-père a été un des livreurs avec voiture à cheval chez Durivage.
      J’ignore le numéro de sa voiture mais le voici en photo avec mes beaux-frères.

  5. Non, non, y’a des erreurs là-dedans.
    Messier fut racheté par mon oncle Ernest Cadieux, l’un des plus gros businessman québécois de l’époque, qui possédait nombre d’autres entreprises, dont le fameux magasin de vêtements pour hommes MO David de St-Hyacinthe, pour ne nommer que celui-là.
    Ernest fut également le premier Québécois à obtenir des billets de saison directement derrière le banc des Canadiens de Montréal (2ème rangée, à partir de l’allée) un endroit réservé à l’époque exclusivement aux Anglos de Westmount.

    • Je n’ai pas dit que le magasin appartenait à monsieur Riendeau, mais qu’il en était le directeur-général.
      Monsieur Cadieux en était effectivement le président et propriétaire, mais on ne le voyait que très rarement au magasin. Son bureau, richement meublé, était situé dans le fond du magasin au dessus du département des souliers, où on retrouvait sur la mezzanine,le standard téléphonique, et les bureaux des trois têtes dirigeantes. madame Belhumeur, monsieur Riendeau (qui avait des parts dans l’entreprise) et monsieur Cadieux.

      • Savez-vous qui a volé mon oncle ? Car c’est ce qui s’est produit.
        Il y a quelqu’un qui s’en est mis plein les poches.
        S’il était encore de ce monde j’aurais 2 mots à lui dire.

  6. Je me souviens des campagnes de promotion des Mini Austin chez Messier; une partie des acquéreurs profitait de la voiture tout l’été – à $8.50 comptant et $8.50 par semaine, tel qu’annoncé à la radio de CKVL (850 sur la bande AM!), de nombreux acquéreurs ont remis les clefs au vendeur après la belle saison…
    Je demeurais dans l’axe Mt-Royal. Woolworth, Messier et ses 3 étages, Larivière & Leblanc (F.X. Larivière) et UnitedStores, angle Papineau; c’était mon royaume de. tit-gars.
    Je connaissais TOUS les chats, dans toutes les ruelles, et tous les spots où on vendait des sucreries. La rue Chabot, entre Gilford et Mt-Royal, dont certains ont parlé? J’ai fréquenté l’épicier-dépanneur Sureau. Moniquier, dont j’avais oublié le nom. Jean-Ri et, plus près de Mt-Royal, l’Épicerie *Maurice* (Maurice Handfield), en face du magasin de tissus A.& C. Urbain, où ma mère m’a souvent entraîné.

  7. Mes trois petits sont des’pur’Plâteau!’
    Mon fils c’est marié à l’église Immaculée sur Papineau,les trois sont allés à la petite école sur Marie-Anne.Parc Lafontaine,ruelle Fabre et etc.

  8. J’ai une tante (aujourd’hui décédée) qui a travaillé de très longues années our L.N. Messier et pour Greenberg, il s’agissait de Germaine Desrochers que vous avez certainement connu

    • Tellement mais tellement fine cette madame Desrochers, elle dirigeait le département pour dames (robes et manteaux) et haut à droite en laissant l’escalier mobile. Elle était toujours présente les soirs où les employés de retrouvaient dans leur ligue de bowling!

  9. Moi j’ai connue le dépanneur Moniquier mais je suis plus jeune …au coin de Cartier c’était Richer

    • C’est la chaîne A.L.Green qui avait acheté la faillite de Messier. Le même groupe que Greenberg, mais une chaîne différente alors au Québec.
      Une direction plus sévère, axée sur la profitabilité: j’ai travaillé un été pour eux et je ne suis pas revenu.
      L’esprit familial de Messier était disparu.

  10. Cher Monsieur, J’ai aussi fait partie des défilés de mode de la maison L.N. Messier. J’étais élève chez Mme Audet rue St-Hubert. La gérante du magasin cherchait une blonde aux yeux bleus. Elle est venue lors d’un cours et m’a choisie. Je ne recevais aucun cachet, mais l’on me donnait l’une des robes avec lesquelles j’avais défilé. Même politique chez Dupuis & Frères où je “défilais” aussi. Qui sait, peut-être étiez-vous le “bouquetier” quand j’étais bouquetière! Très amusant tout ça…Vous parlez des disques. Je me souviens de chez Leblanc où dans de petites cabines vitrées on pouvait écouter les 78 tours avant de les acheter. Et du cinéma Passe-Temps presque voisin de Messier. En fin de compte, notre enfance n’est pas si loin…

    • Ma grande soeur faisait aussi les défilés et c’était madame Belhuneur qui faisait les présentations et les commentaires.
      Dans mon cas, j’ai paradé (!) vers 1953 – 54.

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