La ruelle Garnier
Nous, au Plateau, aussi l’on a, notre « Robert Doisneau », …
Il s’agit d’Alain Chagnon, un photographe qui s’est fait remarquer par son regard sur les phénomènes sociaux à travers différentes expositions documentaires. Les années 1970, marquées par une grande effervescence sociale et politique, ont été pour Alain Chagnon une période d’intense activité photographique. En 1972, il s’installe sur le Plateau Mont-Royal après avoir quitté son emploi pour se consacrer pleinement à son art, à une époque où les galeries d’art s’intéressaient peu à la photographie. Alain Chagnon et ses collègues photographes voulaient surtout partager leurs images dans des lieux publics, souvent là où les photos avaient été prises.Son parcours sur le Plateau, commence par une invitation à photographier le tavernier et ses fils de La Taverne de Paris (aujourd’hui le Bistrot de Paris), rue Saint-Denis. De 1972 à 1986, il capture la vie du quartier, et d’autres secteurs montréalais, à travers 53 photographies qu’il présente dans son ouvrage « La vie de quartier ».
Ouvrage que l’on peut acquérir dans la libraire « Livre à soi » ou commander au Centre de documentation de la SHP
En 2015, lors de l’exposition éphémère sur l’avenue du Mont-Royal, ses images grand format, exposées sur 2 km entre les rues De Bullion et Fullum, ont permis aux passants d’apprécier des scènes de vie du quartier.
Il ne s’agissait pas de dire « C’était mieux avant ! ». Les images d’Alain Chagnon nous parlent de communautés bien réelles, parfois discrètes, mais toujours en devenir, qui se révèlent dans ses photographies.
Les murmures du temps dans la ruelle Garnier
À l’ombre des escaliers de fer, une plante grimpante caresse doucement une clôture de bois. Le soleil joue avec les ombres sur le béton, révélant à chaque pas un nouveau secret. Là, au détour de la ruelle Garnier, Alain Chagnon et ses voisins ont suspendu le temps. En 2022, après la pandémie, ils ont décidé de faire revivre ces instants oubliés dans l’intimité de cette ruelle, devenue une galerie à ciel ouvert. Une dizaine de photos en noir et blanc racontent l’histoire d’une époque révolue, mais encore si présente.
Cette ruelle, avec ses photos, ses plantes qui poussent librement et ses clôtures pleines de souvenirs, recrée un lien entre les habitants, presque en douceur.
Vous pouvez retrouver ses photos sur son site
Sur son site, Alain Chagnon présente plusieurs portfolios, dont Images de Québécois 1972-1984 et La taverne 1972-1974, particulièrement centrés sur le Plateau.
Pour accéder au site cliquez sur ce lien.
Il s’agit d’Alain Chagnon, un photographe qui s’est fait remarquer par son regard sur les phénomènes sociaux à travers différentes expositions documentaires. Les années 1970, marquées par une grande effervescence sociale et politique, ont été pour Alain Chagnon une période d’intense activité photographique. En 1972, il s’installe sur le Plateau Mont-Royal après avoir quitté son emploi pour se consacrer pleinement à son art, à une époque où les galeries d’art s’intéressaient peu à la photographie. Alain Chagnon et ses collègues photographes voulaient surtout partager leurs images dans des lieux publics, souvent là où les photos avaient été prises.Son parcours sur le Plateau, commence par une invitation à photographier le tavernier et ses fils de La Taverne de Paris (aujourd’hui le Bistrot de Paris), rue Saint-Denis. De 1972 à 1986, il capture la vie du quartier, et d’autres secteurs montréalais, à travers 53 photographies qu’il présente dans son ouvrage « La vie de quartier ».
Ouvrage que l’on peut acquérir dans la libraire « Livre à soi » ou commander au Centre de documentation de la SHP
En 2015, lors de l’exposition éphémère sur l’avenue du Mont-Royal, ses images grand format, exposées sur 2 km entre les rues De Bullion et Fullum, ont permis aux passants d’apprécier des scènes de vie du quartier.
Il ne s’agissait pas de dire « C’était mieux avant ! ». Les images d’Alain Chagnon nous parlent de communautés bien réelles, parfois discrètes, mais toujours en devenir, qui se révèlent dans ses photographies.
Les murmures du temps dans la ruelle Garnier
À l’ombre des escaliers de fer, une plante grimpante caresse doucement une clôture de bois. Le soleil joue avec les ombres sur le béton, révélant à chaque pas un nouveau secret. Là, au détour de la ruelle Garnier, Alain Chagnon et ses voisins ont suspendu le temps. En 2022, après la pandémie, ils ont décidé de faire revivre ces instants oubliés dans l’intimité de cette ruelle, devenue une galerie à ciel ouvert. Une dizaine de photos en noir et blanc racontent l’histoire d’une époque révolue, mais encore si présente.
Cette ruelle, avec ses photos, ses plantes qui poussent librement et ses clôtures pleines de souvenirs, recrée un lien entre les habitants, presque en douceur.
Vous pouvez retrouver ses photos sur son site
Sur son site, Alain Chagnon présente plusieurs portfolios, dont Images de Québécois 1972-1984 et La taverne 1972-1974, particulièrement centrés sur le Plateau.
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© SHP et Aain Chagnon, 2024
Photos Alain Chagnon et Ange Pasquini
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La rue Garnier c’est aussi ma rue. Je ne l’oublierai jamais.
Oui ma chère Pauline je me souviens de votre article que voici.