Le studio Allard (1908-1990)
Fondé sur l’avenue du Mont-Royal en 1906 par Ovila Allard, le studio de photo déménage au coin de Garnier en 1936.
En plus d’immortaliser de nombreux événements marquants du quartier et de la ville, les divers propriétaires ont aussi photographié les écoliers du Plateau-Mont-Royal, le studio ayant eu longtemps le contrat des classes de
la CECM (le studio Allard s’est aussi associé à d’autres photographes, entre autres pour ce contrat avec la CECM, qui se regroupaient autour du studio O. Allard). Le nom du studio est encore visible sur la façade, côté Garnier.
L’auteure Léa Stréliski nous a confié une série de cinq textes pour nous faire revivre cette époque.
Ses textes ont été calligraphiés sur l’asphalte de l’avenue du Mont-Royal par Romain Boz et resteront visibles pendant tout l’été 2023 sur l’avenue rendue piétonne.
Ah! Le studio de photographie d’Ovila Allard! Déjà en 1908, il croquait le portrait de milliers d’écoliers
Trois quarts de siècle devant sa lentille il aura vu défiler. Ça en fait du joli minois peigné sur le côté.
Du temps où avoir sa photo était rare, toute la commission scolaire recevait un petit cadre art-déco signé de ce nom O. Allard, en bas sur le carton.
Si la grande Avenue pouvait parler, elle vous raconterait les fois où, comme d’autres artères commerciales de la grande Montréal, elle avait livré ses charmes à l’objectif attentif d’un photographe coin Garnier.
La fanfare! Les majorettes! Un tramway qui passe au son de sa clochette. La vie en noir et blanc maintenant s’en est allée, mais non pas sans laisser sa trace élégante sur des pellicules argentées.
Ses cinq textes ont été calligraphiés sur l’asphalte de l’avenue du Mont-Royal par Romain Boz et resteront visibles pendant tout l’été 2023 sur l’avenue rendue piétonne.
© 2023, SHP Myriam Wojcik et Gabriel Deschambault,
© 2023, textes Léa Stréliski,
© 2025, Photos : Ange Pasquini et Gabriel Deschambault
© 2025, Illustration : Marie-Josée Hudon
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Il était également habituel pour les mamans à une certaine époque de se rendre au Studio Allard et de faire prendre une photo de leur poupon dans leur plus simple appareil. J’ai dû, (sans donner mon approbation !), me prêter à l’exercice en juin 1947.

Qui plus est, on faisait faire plein de copies pour les envoyer aux parrain et marraine, grands-parents et autres membres de la famille. Autres temps, autres mœurs.
Une superbe photo de moi, comme finissant de ESSS, trône dans mon sous sol, en noir et blanc.
Bonjour Perrault,
Comme Monsieur Michel-Poirier Defoy qui s’est mis à nu pour notre soif d’apprendre, vous pouvez photographier et me transmettre votre portrait de finissant ESS et nous nous ferons un plaisir de le monter sur le site.