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Commentaire

Les « gondoles » du Parc LaFontaine (1 er volet) — 8 commentaires

  1. Tout ça me rappelle mon enfance. J’allais patiner l’hiver avec mes partins (à tuyaux) à là seule patinoire du parc à lepoque. Elle était ronde et était située près de l’ancien Chalet où on allait se dégeler les pieds.
    L’été j’allais nourrir les canards dans le lac avec là fameuse fontaine, qui était multicoloer le soir. Que de beaux souvenirs !
    Je parles des années 50… ouf. Il y à si longtemps.
    Merci de m’a voir fait reviver tout ça avec vos bons articles

  2. Sur les photos, on voit presque personne assis ou marchant sur le gazon. C’est parce que le parc était truffé de pancartes : « Ne passez pas sur le gazon ». La police de Montréal faisait respecter cette ordre à coup de menace d’arrestation ou de coup de matraque.
    En 1964-65, une bande de jeunes étudiants en vacances scolaires et de jeunes chômeurs se tenait au restaurant du Parc où il y avait un juckebox. Ils dansaient en lignes dans le restaurant sur des airs de Pétula Clark et des Beatles. C’était la « Bande à Charlot ». Ils furent l’objet d’un reportage dans le magasine Maclean de décembre 1965.
    Ils s’asseyaient ou se couchaient sur la pelouse pour jaser, écouter de la musique sur des radios transistor, gratter la guitare ou faire du « necking ».
    La police de Jean Drapeau (du poste 16) au coin de Rachel et Christophe-Colomb faisait des descentes au parc pour arrêter ces jeunes qui violaient un règlement municipal.
    Ils arrivaient en paniers à salade et en auto-patrouilles, simultanément par la rue Duluth, la rue Rachel, à la hauteur de Brébeuf, et la rue Calixa-Lavallée, et ils arrêtaient ceux qui n’avaient pas eu le temps de détaler.
    Une bonne fois, les jeunes se sont organisés. Un soir, à la brunante, ont attaqué le poste de police à coup de boules de billard. Les vitres du poste ont toutes été cassées. Les policiers se cachaient sous leur bureaux.
    La police a compris et les arrestations se sont arrêtées.
    Là où il y a de l’oppression, il y a de la résistance !

    • Bonjour monsieur Mathieu,

      vous avez raison en ce qui concerne les pancartes «Ne passez pas sur le gazon», mais il y avait pire, les pancartes «Keep off the grass». Merci de rappeler le groupe étudiant contestataire, les «Gabriel Nadeau-Dubois» de l’époque. Si vous n’en faisiez pas partie, mon petit doigt me dit que vous les auriez rejoint volontiers.
      Les années Drapeau malgré des réalisations exceptionnelles, ont aussi eu quelques poibts noirs.

      • Bien sûr, je faisais parti de la bande à Charlot et, à l’époque, j’étais membre des chevalier de l’Indépendance de Réginal Chartrand qui avait son école de boxe sur la rue Visitation. On a eu tôt fait de transformer cette bande d’ados en militants indépendantistes.

        Plus tard, au Cegep du Vieux-Montréal, alors que j’était un jeune travailleur et étudiant du soir, j’ai, avec d’autres, fondé le Syndicat des Étudiants du Soir du CVM et on a participé à fonder l’ANEQ (Association Nationale des Étudiants du Québec), l’ancêtre des Carrés Rouges.

  3. Un bel article pour cet endroit mytique et divertissant que le parc Lafontaine que j’ai connu principalement dans les années ’60 j’ai déjà hâte de découvrir le deuxième volet.

  4. Merveilleux de voir ce lieu familier à travers les époques et d’en apprendre davantage sur les différents équipements de loisirs pour la population du Plateau, bravo pour l’article!

  5. Je ne sais comment remercier Michèl Poirier-Defo,y l’auteur de cet article, pour nous avoir conté avec tant de détails la belle période où ces embarcations appelées « gondoles » 🙂 ont sillonné pendant quelques décennies le lac du parc LaFontaine.
    Feu Richard Ouellet notre président fondateur de la SHP rêvait de les revoir revenir.

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