Quarante ans de « Diners St-Louis » : la rue Gilford les célèbre avec musique, animations et histoire
La rue Gilford a retrouvé sa joie de vivre avec la fête de quartier, en pause pendant quelques années à cause de la Covid 19.
En ce dernier jour d’été 2023, la rue s’est transformée en un lieu de rencontre et de partage, où la jeune faune urbaine côtoyait les familles du quartier dans une ambiance festive et musicale, jazz trompette et saxo !
La rue, libérée des voitures pour l’occasion, proposait le Griot savoureux menu haïtien pour célébrer les quarante ans de l’organisme communautaire Diners St-Louis dans le quartier. En fait une rapide enquête nous a permis de comprendre sa dénomination d’origine l’organisme était alors rattaché à la paroisse Saint Louis de Gonzague.
Musique jazz avec saxo et trompette, maquillage pour enfants, peinture corporelle, danses aux cerceaux, tours de magicien, atelier de chimie et atelier de yoga. La SHP y faisait aussi rayonner l’histoire du quartier grâce à la distribution de dépliants et la présentation de ses bulletins trimestriels. Plusieurs visiteurs du kiosque la découvraient et les quelques adhésions recueillies à cette occasion ont permis de battre le record de l’année dernière en fin d’année.
Notre députée provinciale et notre conseillère municipale se sont arrêtées à notre kiosque
Un irlandais en stage de français à Concordia (le plus vieil élève de sa classe m’a-t-il dit) a appris à cette occasion que sa communauté avait participé dans les années 1910 à la construction de l’église St.Dominic à l’endroit où aujourd’hui se situe le jardin communautaire de Lorimier.
A cette occasion nous avons découvert qu’à « Diners St-Louis » tout avait un prix ainsi : « Après 10 repas gratuits le jeune bénéficiaire avait une tâche et du bénévolat à faire ».
Moi aussi j’ignorais les diners de St-Louis. L’une des photos me rappelle des souvenirs l’endroit où était située l’église St. Dominic un sous bassement je veut dire.
Le vendredi soir ils organisaient une soirée de danse moi et mes amis étions là à quelques reprises.
Résidant depuis plus de 15 ans le quartier de Lorimier que je sillonne de long en large, j’ignorais totalement l’existence de cet organisme qui gagne pourtant à être soutenu.