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Commentaire

Montreal Hunt Club — 3 commentaires

  1. Démolition du Hunt Club – origine du Mile End
    Le bâtiment du Montreal Hunt Club a été démoli le 8 janvier 2000 après une longue controverse. Son propriétaire, l’hôpital Sainte-Justine, n’avait pas les ressources pour faire de la protection du patrimoine. De toute façon, la vieille bâtisse délabrée occupait de l’espace convoité pour l’expansion du stationnement, ce qui est bien sûr souvent une grande priorité d’aménagement.
    Quant au chemin Mile-End, ça s’explique en sachant que le Mile End, au début du XIXe siècle, c’était l’intersection du chemin (actuel boul.) Saint-Laurent et de l’actuel av. du Mont-Royal. C’est ici que le chemin de la Côte-Sainte-Catherine arrivait de l’ouest et le chemin de la Côte-Saint-Louis, ou chemin des Carrières, arrivait de l’est. Le tronçon est-ouest de ces chemins est devenu par la suite le chemin Mile-End. Vers l’est il se terminait effectivement au coin de l’actuelle rue Henri-Julien, car c’est là où le chemin déviait vers le nord, en direction des carrières.

    • Correction:
      Le chemin Mile End était en fait le tronçon de l’actuel boulevard *Saint-Laurent* entre la limite de la ville (juste au sud de Duluth) et le carrefour de Mile End (av. du Mont-Royal). C’est la légende de cette photo – que le McCord n’attribue plus à Notman – et d’une autre au McCord, celle-là vraiment de Notman, qui a induit plusieurs en erreur. Plusieurs documents d’époque confirment l’association du chemin Mile End avec celui de Saint-Laurent, en plus d’une photo de Henderson (Sleighs on Mile End Road) qui montre une densité de maisons bien plus élevée que ce qu’on trouvait sur Mont-Royal dans les années 1850-1880.

  2. Merci!
    Je ne peux que dire merci d’avoir pris l’initiative de dévoiler une facette d’un certain passé méconnu et oublié du Plateau. En marchant rue Mont-Royal, entre Papineau et De Lorimier, j’aurai dorénavant envie de croire ce qui n’est peut-être qu’une légende urbaine et je serai habitée par la mémoire d’une époque où, si je ne m’abuse, notre quartier était un terrain de chasse pour les mieux nantis des Montréalais, la bourgeoisie d’origine britannique d’alors.

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