Le Congrès Eucharistique de 1910
À l’automne 1910, Montréal recevait le monde entier, pour le XXIème Congrès Eucharistique, le premier à se tenir en Amérique. C’est une manifestation grandiose, à portée internationale et il est facile d’imaginer toute l’excitation de l’église montréalaise à cette occasion. Mgr Bruchési, qui dirige le diocèse, doit être convaincant car toute la population met l’épaule à la roue. On retrouvera tout au long du parcours de la procession de clôture, de grandes arches d’apparat. Elles sont le fruit des efforts de diverses communautés; autant des paroisses de Montréal, que d’autres régions du Québec et l’on retrouve même (angle Saint-Laurent et Rachel) une arche faite de gerbe de blé; offerte par les canadiens-français du Manitoba.
Bien sûr, chaque paroisse voudra rivaliser d’audace et de grandeur. On voit plus bas, l’arche située rue Laval, tout juste au sud de la rue Roy. Comme je n’ai pas fait mon cours classique, je traduirais l’inscription «Ecce Panis Angelorum» que l’on peut voir sur l’arche par «Voici le pain des Anges». Elle est d’ailleurs justement décorée, par une multitude d’anges aux ailes dressées. La photo nous montre également la magnifique église Saint-Louis-de-France; située sur la rue Roy. Nul doute que ce grand événement a laissé des souvenirs nombreux aux fidèles de cette paroisse.
Le congrès culminait avec une procession majestueuse entre l’église Notre-Dame et le Mont-Royal. Les annales parlent d’une foule de 100 000 chrétiens qui participèrent à cette procession qui dura sept heures. Une messe fut célébrée par le légat du pape sous un baldaquin, lui aussi, fort élaboré et décoré qui se dressait au Fletcher’s field; l’actuel parc Jeanne-Mance.
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