Hotel-de-ville de De Lorimier
Mise en valeur de l’ancien hôtel-de-ville du village De Lorimier
L’ancien hôtel-de-ville de De Lorimier (angle de l’Avenue du Mont-Royal et de la rue Des Érables), malgré certaines transformations malheureuses au fil du temps (1931), demeure un édifice municipal remarquable dans le paysage architectural vernaculaire montréalais. L’arrondissement du Plateau Mont-Royal l’a d’ailleurs inscrit dans son chapitre du Plan d’urbanisme, comme un immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle.
Au-delà de son intérêt historique et patrimonial, la mise en valeur de ce bâtiment appuie la volonté de la Ville de Montréal de favoriser l’appropriation identitaire de leur quartier par les citoyens des différents secteurs de la ville ou des arrondissements. Mettre en valeur l’ancien hôtel-de-ville de De Lorimier, c’est faire renaître et rappeler l’existence de ce quartier, en mettant en valeur son ancien noyau institutionnel.
Outre le maintien fonctionnel, en ses murs, d’une caserne de pompiers; l’édifice est à toutes fins pratiques littéralement abandonné par la Ville depuis de nombreuses années. En novembre 1999, un incendie altère sérieusement le bâtiment et, bien que des travaux de consolidation structurale soient entrepris rapidement, l’extérieur quant à lui, n’a jamais fait l’objet de travaux correctifs suite à l’incendie. Une restauration complète de l’édifice, plus coûteuse, fera l’objet de discussions ultérieures, mais dans l’immédiat, c’est le maintien et la mise en valeur de ce bien patrimonial qui s’impose. Ces travaux peuvent être entrepris très simplement et à relativement peu de frais.
Construit en 1901, selon les plans des architectes Joseph H. Bernard Paris et J.O.A. Laforest, cet édifice remarquable abrite alors l’hôtel-de-ville et fait office également d’édifice municipal qui loge les pompiers, la police, les bureaux administratifs et divers organismes communautaires. C’est une faiblesse structurale de la tour d’angle qui en oblige la démolition en 1931.
L’édifice est inscrit au document « Évaluation du patrimoine urbain du Plateau Mont-Royal », produit en 2005, comme immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle, dans le volet « édifices publics ». Il est également situé dans un secteur d’intérêt patrimonial exceptionnel (l’Avenue du Mont-Royal).
Constitué en 1895 à partir du territoire de la municipalité du village de la Côte-de-la-Visitation, le village de De Lorimier élira comme maire Christophe Messier en 1899. Érigée en municipalité en 1902, la Ville de De Lorimier est finalement annexée à Montréal en 1909.
Il faut unir nos voix afin que ce vénérable bâtiment retrouve son intégrité.
Je penses que je reconnais le bâtiment. Malgré tout, il serait drôlement important pour vous d’indiquer où il se trouve. On ne lit pas dans vos pensées.
Il est indiqué au début du texte que c’est au coin Des Érables et Mont-Royal Monsieur Alain N.
Je me souviens très bien de ce bâtiment. J’ai habité pendant 20 ans au coin de Chabot et Mont-Royal. En 1963 , il abritait un genre de »clinique santé » et c’est à cet endroit que j’ai reçu mon premier vaccin pour l’école. Je me souviendrai toujours de l’odeur qui y régnait .. comme une odeur d’éther. Si quelqu’un se rappelle du nom de la clinique ..ou certains souvenirs s’y rattachant … ce serait apprécié =D
La clinique s’appelait « La Goutte de Lait ». Je pense qu’elle était située dans le soubassement du presbytère Saint-Louis-de-Gonzague avant de déménager sur la rue Mont-Royal. J’y ai reçu mon vaccin contre la polio en 1962. Je me souviens aussi de la forte odeur d’éther comme si c’était hier.
Ah oui bien vrai .. La Goutte de lait . Un gros merci a vous Robert Gauthier j’avais tellement peur d’entrer dans cet endroit. Hi!Hi!… Je me souviens encore de la ligne d’attente pour recevoir le fameux vaccin. C’est fou comme les odeurs nous rappelle de lointains souvenirs