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Commentaire

Rue Bernard — 13 commentaires

  1. M. Prévost, laissez-moi vous dire que je suis née sur la rue Esplanade (’47), que j’ai fréquenté l’école des filles (en 1953) dont les Sœurs Sainte-Anne en étaient les institutrices . Mon grand-père était sacristain de l’église Saint-Georges (et/ou bedeau). J’ai sonné les cloches avec lui; il demeurait en face de l’Église et m’envoyait au dépanneur voisin lui acheter des petites pilules « Carter». J’ai aussi souvenir d’une épicerie sur le coin nord-ouest qui semble être « Chez Maurice ».
    Vous rappelez-vous du nom de famille? Est-ce que le nom de Dagenais vous vient à l’esprit?
    Mes grands-parents ont également habiter sur Waverley (avant l’appartement de la rue Bernard). Vous étiez bien mignon sur cette photo, mais j’étais déjà une «grande fille». Les logements de cette époque étaient très grands, et avec de magnifiques boiseries. Je crois que c’est la proximité de mes grands-parents qui a fait de moi une personne très ouverte sur le multiculturalisme. Car c’était un quartier ouvrier, attirant Grecs, Italiens, Juifs, et j’en passe.
    Mes parent ont quitté ce charmant et attachant petit coin pour s’établir sur la rive sud, avec un projet d’y construire une 1 ère Crèmerie (genre Dairy Queen) avec le magnifique nom de «Louise Milk Bar».
    C’est bien plus tard que j’ai visionné un documentaire (conservé à l’ONF, je crois) relativement au projet de démolition de l’église. C’était 1972, je crois! Et bien tristes étaient ces paroissiens qui se sentaient dépourvus de pouvoir devant cette décision. Tout cet argent offert pour l’édification d’un tel monument, fier représentant d’un patrimoine religieux, qui allait disparaître sous le pic des démolisseurs. Trop cher d’entretien, et la pratique en décadence! J’ai l’impression que cette démolition a fait place à l’école Lambert-Closse. Il y avait trop d’églises et pas assez d’écoles.
    Je crois qu’il est temps de fermer cet épisode. Ce fut très intéressant de vous lire. Merci de m’avoir offert cette occasion de faire ma petite narration sur la rue Bernard. J’aimerais en connaitre davantage sur le livre dont il est fait mention dans votre texte. AU plaisir de vous relire et peut-être de faire connaissance devant un bon café. Je suis membre de la SHP, et de la SHRPP.

    • Bonjour Mme Mantha,
      J’ai lu et beaucoup, beaucoup apprécié vos commentaires ! Le but de ces publications étant de raviver de bons souvenirs, de recréer un certain bonheur d’époque, vous me voyez ravi d’y avoir réussi, du moins en ce qui vous concerne.
      Le livre dont ce chapitre a été tiré est bel et bien écrit mais pas encore publié. Il comporte presque vingt chapitres, consacrés à la vie du Mile-End dans les années soixante. J’espère une publication du dit bouquin et son lancement à l’automne, si les Dieux du Virus le permettent.
      Le chapitre concernant le Patro le Prévost devrait être en ligne avant le lancement.
      En attendant, il me ferait vraiment plaisir de vous rencontrer, dès que les conditions s’y prêterons.
      Au plaisir !!!!

    • Est-ce que le nom de votre Grand père était Georges Mantha?
      Moi mon grand père Louis Rocheleau a été concierge à l’académie Saint-Georges à partir de 1914 à peu près. Ma mère Bernadette est venue au monde en 1922 dans le logement du concierge de l’école et si tout ça concorde l’épouse de votre grand père serait la soeur de mon grand-père

  2. J’ai eu le bonheur de lire le premier jet de ce récit aux abords du lac Philip en 2003, enceinte jusqu’aux oreilles de notre premier fils Cédric et partageant le confort d’un hamac familial avec Pierre. Que ça rappelle de bons souvenirs!

  3. Très bien décrit ce quartier que j’ai connu un peu plus tard, entre les années 68 à 75, en allant au Patro « Le Prévost » sur la rue Saint-Dominique à l’est de Saint-Laurent. Les commerces avaient déjà changés un peu à cette époque.

    Merci Pierre et salutations à la famille de ma part.

  4. J’ai beaucoup de difficultés à me situer géographiquement ….Un petit plan me ramènerait moi qui ai fréquenté l’ESSS près du parc Laurier durant les années 1956 à 1958.
    Au plaisir et félicitations pour ce beau récit.
    André Burns finissant de 1958 à l’ÉSSS

    • Très bonne idée d’inclure un plan. Il y en a un dans l’édition complète du livre. Je vais le publier dans le blogue au prochain épisode.

  5. Récit super intéressant. On vit le quotidien du quartier et on visite de nombreux commerces qui ont, très certainement, laissé de nombreux souvenirs à toute une génération. Vivement la suite (dans quelques temps quand même, afin de laisser les gens sur leur appétit).
    Ce genre de récit est ce que notre société d’histoire souhaite lire sur son site. Allez ! à vos plumes les gens du Plateau.

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