Les livreurs du passé
Cette période de confinement nous permet de revisiter les anciens petits métiers. Avec l’aimable autorisation de nos collègues de la Société d’Histoire de Saint-Henri voici quelques pages de leur bulletin spécial coronavirus consacré à la livraison à domicile (un sujet à la mode de ce temps-ci).
Et si le cœur vous en dit rapportez nous vos témoignages personnel.
Et si le cœur vous en dit rapportez nous vos témoignages personnel.
Est ce qu’il y a quelqu’un qui se souvient des commerces coin Rivard et Mont Royal dans les années 50 et jusqu’à l’incendie en 1960 ..je crois? Aujourd’hui c’est une station de métro.
Je sais qu’il y a eu plusieurs commerces qui ont passés au feu…entre autre un marché de fruits légumes sur le coin de la rue Rivard …
Merci !
3 anecdotes
Pour ce qui question de livraison à domicile, j’ai trois anecdotes là-dessus :
La 1ere, concerne Lucien Prudomme qui allait porter la glace chez les gens avec sa voiture tirée par un cheval sur la rue Berri vers 1962.
La 2e c’est chez Steinberg sur la rue Saint-Hubert coin Boucher, où avec ma petite voiture à 4 roue j’allais porter les sacs des madames chez eux pour environ 10 cents.
Et la 3e c’est encore moi, qui allais porter les commandes pour l’épicerie Pelletier et Beauchamps en bicycle.
L’histoire du lait dans le Plateau
En 1906, J.J.Joubert ouvre des locaux au 4141 rue Saint-André au sud de Rachel.
Au plus fort de l’hiver, la distribution se fait en « sleighs » (et il n’est pas nécessaire de garnir les voitures de blocs de glace).
Pour en savoir plus lisez cet article.
Le cheval a fait la « run »
Lucien Drouin mon grand-père a été livreur de lait à cheval pour la Laiterie Poupart sur le Plateau dans les années 1940-1950. Son cheval connaissait la « run » par coeur.
Étant malade une journée c’est ma mère qui a livré le lait. Le cheval a fait la « run » et ma mère n’avait qu’à s’occuper de la livraison aux portes.
J’ai bien connu ton grand père il livrait le lait chez nous au 5222 Fabre avec son cheval. L’hiver ont jouait au hockey dans la rue avec les pommes de route de son cheval
Quel beau souvenir
Quand la « station-service » livrait à domicile
Toutes les activités humaines qui utilisent aujourd’hui le moteur à essence, utilisaient alors la traction animale. Les propriétaires de ces quadrupèdes doivent bien sûr les nourrir et c’est justement cette nourriture que le livreur de Monsieur Fortin s’apprête à leur livrer ce matin.
Pour en savoir plus lisez cet article.
Voulez-vous un glaçon?
Les compagnies de glace sont nombreuses et possèdent plusieurs « glacières-entrepôt » réparties sur l’ensemble du territoire de la ville. Dans le Plateau il en existe plusieurs, dont une particulièrement immense angle Henri-Julien et Du Carmel…Les blocs de 25 ou 50 livres sont ensuite livrés par les ruelles, avec une voiture à cheval.
Pour en savoir plus lisez cet article.
Son cheval connaissait le trajet par cœur.
Edmond, le papa de ma blonde a été livreur de pain avec calèche (voir la photo d’entête) pour la boulangerie Durivage. Cela se passait sur le Plateau dans les années 1950.
Moi aussi, j’ai été livreur d’épicerie, mon premier emploi dans le Plateau, chez Atlantic Groceteria sur la rue Papineau entre Gilford et Mont-Royal dans les années 1965-67
Moi je restais au 5222 rue Fabre de 1950 à 1962 et j’ai bien connu les livreurs de charbon et de glace avec leurs chevaux. L’hiver ont jouait au hockey sur les trottoirs avec les pommes de route
La boulangerie Durivage était située sur la rue Fabre dans les années 50. Ça sentait tellement bon moi je restais au 5222 Fabre presque à côté