L’église St-Georges
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D’autant que je me souvienne, et ce jusqu’à la fin des années soixante, l’église St-Georges a occupé une place prépondérante dans la vie des résidents du Mile-End. Cette construction monumentale, qui n’avait pas grand-chose à envier à la basilique Notre-Dame elle-même, a malheureusement été démolie au début des années soixante-dix. Bien que les raisons du démantèlement de ce chef-d’œuvre patrimonial restent un brin obscures, il est certain que, quoiqu’on en dise, la baisse de fréquentation des fidèles en est certainement une des causes.
Dans ses années de gloire, cette église était vraiment impressionnante. Les portes d’entrée principales auraient pu laisser passer plusieurs éléphants et leur cornac. Mais c’était une fois à l’intérieur que l’émerveillement était à son comble : des centaines de bancs de bois sculptés, une allée centrale lumineuse, des vitraux tout autour laissant filtrer une flamboyante lumière colorée mais surtout une superbe fresque au plafond, en forme de dôme représentant St-Georges lui-même terrassant le dragon avec son épée. Tout autour, dans les deux allées de côté, une série de douze peintures représentant les stations du Christ et son chemin de croix jusqu’à sa mort. Cependant, deux ou trois infâmes confessionnaux ornaient également l’allée de droite.
Ces vestiges d’un autre âge ont été témoins de plus d’un drame, mais, à ma connaissance, de peu de rédemption. En effet, ce ne sont certes pas quelques prières données en pénitence, assorties de la promesse de ne plus recommencer qui auraient pu empêcher le pêcheur de récidiver. D’autant plus que malheureusement, à cette époque, le travail social et les thérapies étaient encore à l’état embryonnaire.
Plus vers l’avant, un peu à gauche, se trouvait l’extravagante chaire où le curé se hissait pour nous livrer son sermon tous les dimanches. Du haut de son promontoire, où il fallait qu’il se rende en escaladant un nombre impressionnant de marches en colimaçon, il dominait complètement l’assemblée. Ces sermons, qui se prétendaient un antidote au péché, se terminaient invariablement par une mise à jour financière de l’état de la paroisse. Et ce n’était jamais rose ; les fonds récoltés par la quête qui diminuaient sans cesse, les frais de chauffage qui eux suivaient le chemin inverse, l’entretien de l’église et du presbytère, les réparations sans fin et la dîme que de plus en plus de gens négligeaient, tout y passait. Mais revenons à notre description.
Tout à l’avant, sur une plate-forme surélevée accessible par quelques marches, se dressait donc le majestueux autel. Il était flanqué à droite et à gauche de deux chœurs pouvant accueillir des dizaines de chanteurs lors des grandioses cérémonies de Noël ou de Pâques. Une petite balustrade-clôture d’environ un mètre de haut entourait et séparait cet autel de l’assemblée des fidèles. On venait s’y agenouiller pour y recevoir la communion.
Maintenant, en tournant les yeux vers l’arrière et vers le haut, on pouvait apercevoir un orgue gigantesque que l’on présume avoir été un Casavant. Les tuyaux de ce monstre niché au deuxième étage montaient pratiquement jusqu’au plafond et le son qui en émanait en aurait converti plus d’un à ce qu’on dit. Ce deuxième étage de style mezzanine, somme toute assez étroit et bordé à l’avant d’une jolie balustrade de bois sculpté, se prolongeait de chaque côté de l’édifice. L’ensemble était vraiment à couper le souffle et nous donnait tous l’impression d’être tout petit (ce que par ailleurs, j’étais…) devant Dieu.
Pour compléter le tout, à l’avant, deux entrées distinctes de chaque côté, une donnant sur la rue Saint-Urbain et l’autre sur Waverly tout juste en face de chez nous, permettaient aux gens d’accéder au lieu de culte en toute discrétion (ou de s’en soustraire, c’est selon). L’accès de la rue Waverly donnait en outre la possibilité de descendre au sous-sol, là où se tenaient les réunions des scouts, louveteaux et guides mais surtout les fameuses danses du samedi soir.
Ces ‘’party’’ autorisés par les prêtres leur donnaient en fait l’occasion d’encadrer les rencontres entre gars et filles qui autrement risquaient d’échapper, pensaient-ils, au contrôle de la morale chrétienne. S’ils avaient su ce qui se passait dans la cour de l’école Lambert-Closse… Mais quoi qu’on en pense, cette salle de danse improvisée fut certainement à l’origine de plusieurs romances, sinon de mariages. Et parlant de mariage, celui de ma grande sœur Lorraine y a été célébré en 1967 et pour l’occasion, mon petit frère et moi étions servants de messe. Mais n’allons pas trop vite.
J’ai commencé à fréquenter ce lieu dès ma tendre enfance en assistant au service dominical, qui était obligatoire en ces temps-là. Un peu plus tard, je suis devenu servant de messe. J’ai ensuite continué dans cette voie quelques années jusqu’à gravir presque tous les échelons de la hiérarchie pastorale des acolytes du clergé.
Il y a d’abord eu les messes de la semaine qui étaient célébrées à 7 ou 8 heures du matin. On me payait 5 cents par messe pour mon labeur. Je n’étais cependant pas payé le dimanche puisque la messe y était, je l’ai dit, obligatoire. En revanche, pour les mariages et les enterrements, c’était le pactole : en plus d’être payé 25 cents, nous pouvions (et même devions) manquer presque une demi-journée d’école. Mais soit par paresse ou désintérêt, je ne me suis jamais élevé au rang de cérémoniaire ou de thuriféraire, eux qui étaient au sommet de l’échelle eucharistique et qui devaient vraisemblablement être encore mieux payés, me contentant de mon statut d’acolyte.
Cachée à la vue de tous, au fond, derrière l’autel, la sacristie était la source de bien des secrets. Par exemple, une armoire pleine de tenues différentes correspondant à chaque rôle de servant de messe, la plus humble étant la simple soutane. Eh oui, je servais la messe en soutane ! On y ajoutait ensuite surplis et chasubles correspondant aux différents rangs atteints par chacun, pour chaque type de cérémonie. C’est également à l’arrière-plan que l’on recevait le fameux bulletin paroissial et qu’on le distribuait dans les étals de l’église. Ce qui m’a le plus marqué dans cette publication, c’est la critique des films à venir dans la semaine suivante à la télévision. Les dits films n’étaient non pas évalués selon leurs qualités artistiques intrinsèques, mais plutôt selon leur degré de moralité. Ce qui fait que bien sûr, nous n’en avions que pour les films étiquetés ‘’à déconseiller’’ à cause des possibles scènes osées qu’ils pouvaient receler. Et puis, toujours dans la sacristie, il y avait souvent une bonne réserve de vin de messe…
Certains ecclésiastiques ne se gênaient pas pour en consommer une quantité appréciable, même parfois lors des messes du matin. Pour ma part, j’y ai bien sûr trempé les lèvres à l’occasion; mais l’expérience ne fut pas du tout concluante. Dieu que ce vin était sucré ! Je préférais, et de loin, me taper une bonne cigarette (en cachette cela va de soi) sous le balcon arrière du presbytère.
On ne peut pas parler de l’église St-Georges sans parler de son fameux presbytère. Une solide construction du début du siècle tout en briques rouges. L’avant donnait sur la rue Waverly et à l’arrière, un fabuleux potager occupait l’espace jusqu’à l’église. Pas touche cependant ! La haute clôture qui donnait sur la ruelle reliant Waverly et Saint-Urbain et qui protégeait les légumes du curé était surmontée d’un barbelé !!! Charité bien ordonnée commence par soi-même dit-on…Revenons maintenant à ma chère sœur.
J’avais donc douze ans quand elle s’est mariée à St-Georges et que moi et mon petit frère de neuf ans y avons été servants de messe. En ces temps bénis, les mariages y étaient célébrés en grande pompe. Il y avait de la place en masse pour des centaines d’invités. Il arrivait même parfois qu’on invite les prêtres à la réception suivant la cérémonie !

Après la messe, on se retrouve tous à l’extérieur, sur le perron de l’église, pour les photos d’usage. C’était un gros mariage si on le compare à ceux d’aujourd’hui, mais un mariage moyen si on considère les critères de l’époque. Les cloches se mettent tout de même à sonner pour souligner l’heureux événement. Je jette ensuite un regard vers la gauche et que vois-je ?
Avez-vous déjà vu un bedeau se balancer au bout d’une corde ? Eh bien moi si, mais ce n’est pas du tout ce que vous pensez. Au bas du clocher, par le pas d’une porte qui semble être restée ouverte par inadvertance, quelle n’est pas ma surprise d’apercevoir le pauvre homme. Il tient fermement une corde à nœuds qui monte et descend, l’entraînant jusqu’à un mètre du sol avant de retomber sur ses pieds et de tirer de nouveau de toutes ses forces; et le revoilà dans les airs et tout recommence. Il faut bien dire qu’à l’époque, tout était manuel, rien d’électronique. Les immenses cloches de métal devaient être activées à la main.
Ces cloches qui ont tant et tant résonnées au fil des ans. Deux fois par jour aux angélus de midi et du soir ainsi qu’à la grand-messe du dimanche (à 10 ;:00 hres) sans compter toutes les occasions spéciales (mariage, enterrement, etc.) mais surtout à Noël.
Comme la plupart des paroissiens, nous avons quelque peu déserté l’église au début des années soixante-dix. Mais une grande tradition demeurait : la messe de minuit. Il était franchement impressionnant de voir se remplir à ras bord cette immense église. Les chœurs et l’orgue nous en mettaient plein les oreilles pendant que nos yeux scrutaient les décorations avec émerveillement. Que l’on possède ou non la fibre religieuse avait très peu d’importance. Car ce n’était pas tant Dieu que le désir de se retrouver, de fraterniser qui unissait les gens en cette occasion unique.
Ce désir, cette quête sociale fait partie de l’être humain. Qu’elle soit canalisée par la religion, par toutes sortes de causes (justes ou pas) ou simplement par altruisme, elle nous rappelle que nous formons un tout indissociable, l’humanité. En ces temps difficiles, où cette partie de nous-même nous est enlevée, je reste convaincu que les meilleurs jours sont à venir.
En cette fin d’année pas comme les autres, je vous souhaite donc bon courage et rappelez-vous que c’est en restant unis, même au-delà des frontières et du temps, que nous nous en sortirons, encore plus fort.
Joyeux Noël et bonne année à tous !

Ces vestiges d’un autre âge ont été témoins de plus d’un drame, mais, à ma connaissance, de peu de rédemption. En effet, ce ne sont certes pas quelques prières données en pénitence, assorties de la promesse de ne plus recommencer qui auraient pu empêcher le pêcheur de récidiver. D’autant plus que malheureusement, à cette époque, le travail social et les thérapies étaient encore à l’état embryonnaire.
Plus vers l’avant, un peu à gauche, se trouvait l’extravagante chaire où le curé se hissait pour nous livrer son sermon tous les dimanches. Du haut de son promontoire, où il fallait qu’il se rende en escaladant un nombre impressionnant de marches en colimaçon, il dominait complètement l’assemblée. Ces sermons, qui se prétendaient un antidote au péché, se terminaient invariablement par une mise à jour financière de l’état de la paroisse. Et ce n’était jamais rose ; les fonds récoltés par la quête qui diminuaient sans cesse, les frais de chauffage qui eux suivaient le chemin inverse, l’entretien de l’église et du presbytère, les réparations sans fin et la dîme que de plus en plus de gens négligeaient, tout y passait. Mais revenons à notre description.
Tout à l’avant, sur une plate-forme surélevée accessible par quelques marches, se dressait donc le majestueux autel. Il était flanqué à droite et à gauche de deux chœurs pouvant accueillir des dizaines de chanteurs lors des grandioses cérémonies de Noël ou de Pâques. Une petite balustrade-clôture d’environ un mètre de haut entourait et séparait cet autel de l’assemblée des fidèles. On venait s’y agenouiller pour y recevoir la communion.
Maintenant, en tournant les yeux vers l’arrière et vers le haut, on pouvait apercevoir un orgue gigantesque que l’on présume avoir été un Casavant. Les tuyaux de ce monstre niché au deuxième étage montaient pratiquement jusqu’au plafond et le son qui en émanait en aurait converti plus d’un à ce qu’on dit. Ce deuxième étage de style mezzanine, somme toute assez étroit et bordé à l’avant d’une jolie balustrade de bois sculpté, se prolongeait de chaque côté de l’édifice. L’ensemble était vraiment à couper le souffle et nous donnait tous l’impression d’être tout petit (ce que par ailleurs, j’étais…) devant Dieu.

Ces ‘’party’’ autorisés par les prêtres leur donnaient en fait l’occasion d’encadrer les rencontres entre gars et filles qui autrement risquaient d’échapper, pensaient-ils, au contrôle de la morale chrétienne. S’ils avaient su ce qui se passait dans la cour de l’école Lambert-Closse… Mais quoi qu’on en pense, cette salle de danse improvisée fut certainement à l’origine de plusieurs romances, sinon de mariages. Et parlant de mariage, celui de ma grande sœur Lorraine y a été célébré en 1967 et pour l’occasion, mon petit frère et moi étions servants de messe. Mais n’allons pas trop vite.

Il y a d’abord eu les messes de la semaine qui étaient célébrées à 7 ou 8 heures du matin. On me payait 5 cents par messe pour mon labeur. Je n’étais cependant pas payé le dimanche puisque la messe y était, je l’ai dit, obligatoire. En revanche, pour les mariages et les enterrements, c’était le pactole : en plus d’être payé 25 cents, nous pouvions (et même devions) manquer presque une demi-journée d’école. Mais soit par paresse ou désintérêt, je ne me suis jamais élevé au rang de cérémoniaire ou de thuriféraire, eux qui étaient au sommet de l’échelle eucharistique et qui devaient vraisemblablement être encore mieux payés, me contentant de mon statut d’acolyte.
Cachée à la vue de tous, au fond, derrière l’autel, la sacristie était la source de bien des secrets. Par exemple, une armoire pleine de tenues différentes correspondant à chaque rôle de servant de messe, la plus humble étant la simple soutane. Eh oui, je servais la messe en soutane ! On y ajoutait ensuite surplis et chasubles correspondant aux différents rangs atteints par chacun, pour chaque type de cérémonie. C’est également à l’arrière-plan que l’on recevait le fameux bulletin paroissial et qu’on le distribuait dans les étals de l’église. Ce qui m’a le plus marqué dans cette publication, c’est la critique des films à venir dans la semaine suivante à la télévision. Les dits films n’étaient non pas évalués selon leurs qualités artistiques intrinsèques, mais plutôt selon leur degré de moralité. Ce qui fait que bien sûr, nous n’en avions que pour les films étiquetés ‘’à déconseiller’’ à cause des possibles scènes osées qu’ils pouvaient receler. Et puis, toujours dans la sacristie, il y avait souvent une bonne réserve de vin de messe…
Certains ecclésiastiques ne se gênaient pas pour en consommer une quantité appréciable, même parfois lors des messes du matin. Pour ma part, j’y ai bien sûr trempé les lèvres à l’occasion; mais l’expérience ne fut pas du tout concluante. Dieu que ce vin était sucré ! Je préférais, et de loin, me taper une bonne cigarette (en cachette cela va de soi) sous le balcon arrière du presbytère.
On ne peut pas parler de l’église St-Georges sans parler de son fameux presbytère. Une solide construction du début du siècle tout en briques rouges. L’avant donnait sur la rue Waverly et à l’arrière, un fabuleux potager occupait l’espace jusqu’à l’église. Pas touche cependant ! La haute clôture qui donnait sur la ruelle reliant Waverly et Saint-Urbain et qui protégeait les légumes du curé était surmontée d’un barbelé !!! Charité bien ordonnée commence par soi-même dit-on…Revenons maintenant à ma chère sœur.
J’avais donc douze ans quand elle s’est mariée à St-Georges et que moi et mon petit frère de neuf ans y avons été servants de messe. En ces temps bénis, les mariages y étaient célébrés en grande pompe. Il y avait de la place en masse pour des centaines d’invités. Il arrivait même parfois qu’on invite les prêtres à la réception suivant la cérémonie !

Après la messe, on se retrouve tous à l’extérieur, sur le perron de l’église, pour les photos d’usage. C’était un gros mariage si on le compare à ceux d’aujourd’hui, mais un mariage moyen si on considère les critères de l’époque. Les cloches se mettent tout de même à sonner pour souligner l’heureux événement. Je jette ensuite un regard vers la gauche et que vois-je ?
Avez-vous déjà vu un bedeau se balancer au bout d’une corde ? Eh bien moi si, mais ce n’est pas du tout ce que vous pensez. Au bas du clocher, par le pas d’une porte qui semble être restée ouverte par inadvertance, quelle n’est pas ma surprise d’apercevoir le pauvre homme. Il tient fermement une corde à nœuds qui monte et descend, l’entraînant jusqu’à un mètre du sol avant de retomber sur ses pieds et de tirer de nouveau de toutes ses forces; et le revoilà dans les airs et tout recommence. Il faut bien dire qu’à l’époque, tout était manuel, rien d’électronique. Les immenses cloches de métal devaient être activées à la main.
Ces cloches qui ont tant et tant résonnées au fil des ans. Deux fois par jour aux angélus de midi et du soir ainsi qu’à la grand-messe du dimanche (à 10 ;:00 hres) sans compter toutes les occasions spéciales (mariage, enterrement, etc.) mais surtout à Noël.
Comme la plupart des paroissiens, nous avons quelque peu déserté l’église au début des années soixante-dix. Mais une grande tradition demeurait : la messe de minuit. Il était franchement impressionnant de voir se remplir à ras bord cette immense église. Les chœurs et l’orgue nous en mettaient plein les oreilles pendant que nos yeux scrutaient les décorations avec émerveillement. Que l’on possède ou non la fibre religieuse avait très peu d’importance. Car ce n’était pas tant Dieu que le désir de se retrouver, de fraterniser qui unissait les gens en cette occasion unique.
Ce désir, cette quête sociale fait partie de l’être humain. Qu’elle soit canalisée par la religion, par toutes sortes de causes (justes ou pas) ou simplement par altruisme, elle nous rappelle que nous formons un tout indissociable, l’humanité. En ces temps difficiles, où cette partie de nous-même nous est enlevée, je reste convaincu que les meilleurs jours sont à venir.
En cette fin d’année pas comme les autres, je vous souhaite donc bon courage et rappelez-vous que c’est en restant unis, même au-delà des frontières et du temps, que nous nous en sortirons, encore plus fort.
Joyeux Noël et bonne année à tous !
Bravo Pierre Prévost! Un récit fascinant. (Vous m’avez appris pour la première fois de ma vie le mot «cornac».) Vous avez sûrement visionné le documentaire de l’ONF de 1972, «Tranquillement, pas vite», où figure la démolition de l’église? Existe-il des photos de l’intérieur, entre autres de la «superbe fresque au plafond, en forme de dôme représentant St-Georges lui-même terrassant le dragon avec son épée»? (By the way, le Chemin de la croix a quatorze stations, non douze!) Félicitations d’un article génial. Deux vestiges de l’église ont été absorbés à gauche et à droite: la statue de San Marziale, maintenant chez l’église Saint-Michel, angle Saint-Viateur et Saint-Urbain; et, chez Saint-Enfant-Jésus, une icône de saint Georges, signifiant la réintégration là-bas de l’ancienne paroisse.
Merci Pierre de nous laisser ce souvenir impérissable de cette tranche de vie si bien racontée!
Ta conjointe, charmée par tes écrits et ta mémoire impressionnante des événements!
Superbe article rempli d’humour et de souvenirs qui nous égayent durant le temps des fêtes. BRAVO!
Merci pour le beau texte et surtout les photos. Je suis allée à l’école Saint-Georges de ma 1ère à ma 3e année, on a déménagé en 1967. Je me souviens très bien de cette peinture de Saint-Georges qui me fascinait. Merci encore.
Merci Pierre, de bons souvenirs!
Savons nous ce qu’est devenu tous ces les artéfacts ainsi que la fresque?
Merci Pierre pour ce beau texte rempli de souvenirs de mon enfance et adolescence. Tu n’es pas sans savoir que j’ai rencontré Raymonde dans le sous-sol de cette église lors des fameuses danses du samedi soir en 1970.
Merci mon frère pour ce très bel article. Beau souvenir de notre mariage. En effet c’était une très belle église dans laquelle j’ai fait ma confirmation et assisté au baptème de mes 3 frères et de ma petite soeur .Joyeuses fêtes à vous tous!
En lisant ce texte, on croit avoir toujours connu l’église Saint-Georges. J’ai beaucoup apprécié lire ce récit, même si celui racontant la vie du voisinage de la rue Waverly et celui des ruelles avoisinantes étaient plus turbulents. Merci pour ces souvenirs.