Petits pinceaux, …mais gros souvenirs !
Après plusieurs jours de «confinement» dans l’atelier de mon grand-père (atelier qui est maintenant le mien) à réparer les vieilles contre-fenêtres de bois en préparation de la saison froide, je m’amuse comme un p’tit fou. C’est d’ailleurs ce que mon entourage se plaît à me rappeler avec insistance, années après années : … «pourquoi encore garder ces vieilles fenêtres de bois qui tombent en ruine?».
Chaque battant de fenêtre a ses petits caprices et chacun réclame ses soins personnels. Alors, en recollant des assemblages branlants; en «masticant» plusieurs vitrages instables; en consolidant à la pâte epoxy plusieurs cavités de plus en plus «gourmandes» avec le temps qui passe; en revissant ou remplaçant une pièce de quincaillerie déficiente; et en sablant tout ça; la journée file vite. Mais ce n’est que le début du véritable plaisir; les «préliminaires» pourrait-on dire. Il faut ensuite peindre tout ça. Là, c’est le bonheur, …le Nirvana, … (pour ne pas dire autre chose).
Bien sûr, les surfaces à peindre ne sont pas immenses, mais elles ont comme caractéristique de border des surfaces vitrées. Ils faut donc «DÉCOUPER» au petit pinceau et prendre bien son temps pour ne pas déborder sur les vitres. Cela exige une main sûre et une technique bien particulière, où il faut savoir gorger son pinceau de la bonne quantité de peinture, d’appliquer une pression adéquate pour que le film de peinture couvre comme il faut, d’aller à la bonne vitesse, etc. Je considère malgré tout que mes très nombreuses années d’apprentissage me confèrent avec «très grande distinction», mon diplôme de peintre amateur.
Ce travail, presque méditatif, nous laisse donc le temps de penser à toutes sortes de choses. Ainsi, alors que j’étais à pousser mon pinceau sur une petite bordure d’à peine 1 cm, j’ai soudain pris conscience que mon grand-père avait justement acheté la maison en 1920 et …qu’il avait donc poussé son pinceau au même endroit, cent ans plus tôt, sur ces mêmes fenêtres.
Je dois avouer que j’ai arrêté de peinturer à ce moment précis et me suis laissé aller à mes réflexions. Cent ans plus tard, ma main se retrouvait physiquement au même endroit que la sienne, à faire le même geste, sur exactement le même bout de bois. Je pouvais presque la voir ! J’ai été frappé par cette image, par cette impression de proximité. Comme sa photo est toujours où je l’ai accrochée au mur de l’atelier, je lui ai jeté un coup d’oeil furtif, mais il était imperturbable et ne m’a finalement pas dit s’il trouvait que je peinturais bien.
Ce fut quand même un bref, mais un très beau souvenir. La vie a parfois de drôles de chemins!
dans cette société nous avons vraiment toute sorte de sujets relié a l histoire même pour les fenêtres et les couvres-fenêtres haha un peu d humour ne fait pas de tort on pourraient tellement enseigner aux autres générations
Notre maison date de 1870 et elle avait des persiennes pour l’été et des fenêtres pleines grandeurs pour l’hiver ,(pas des volets) qui devaient être mis à chaque hiver mais nous avons des volets de bois plein à l’intérieur . Nous on dit volet mais est-ce le bon mot?
… un petit livret sur l’architecture au Québec!
( payé avec nos impôts! ?) Trop mignon!
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Histoire de volets
Les volets en Provence sont quasiment nécessaires car on doit les croiser dans la journée pour éviter les entrées de chaleur comme je l’ai fait. Chez nous aussi ils sont dénommés persiennes et je ne sais pas pourquoi j’ai aussi entendu jalousie.
Les volets qui m’intriguent et qui me palsient le plus sont les volets niçois qui se soulèvent.
Et si l’on revenait au Québec,
A quand les volets ont-ils disparu du paysage?
Ma blonde me raconte qu’avant chaque hiver son père les rentraient pour les entretenir…
Hello Gabriel!
Tu parles de volets mais pour moi ce sont plutôt des fenêtre parce que je ne vois pas beaucoup de volets à Montréal sinon pour décorer alors que dans ma Proence c’est beaucoup plus courant (surtout quand ils sont de couleur bleu lavande).
Ange, tu as raison pour les volets. De façon générale au Québec, les volets d’été sont appelés des persiennes. Je dirais qu’un volet est plutôt comme ceux que tu montres avec ta photo; des panneaux pleins. Pour revenir à mes volets, je devrais plutôt utiliser l’expression de « battants ». Je vais corriger dans le texte.
Histoire de volets
Les volets en Provence sont quasiment nécessaires car on doit les croiser dans la journée pour éviter les entrées de chaleur comme je l’ai fait. Chez nous aussi ils sont dénommés persiennes et je ne sais pas pourquoi j’ai aussi entendu jalousie.
Les volets qui m’intriguent et qui me palsient le plus sont les volets niçois qui se soulèvent.
Et si l’on revenait au Québec,
A quand les volets ont-ils disparu du paysage?
Ma blonde me raconte qu’avant chaque hiver son père les rentraient pour les entretenir…
Pour poursuivre avec le sujet que tu amènes dans ton commentaire je voulais te signaler que j’en ai parlé dans la chronique «Pamplemousse no. 119».
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