L.N. Messier avenue du Mont-Royal
Il y a quelques temps, j’ai inscrit un message rappelant quelques éléments de ce grand commerce de l’avenue du Mont-Royal.
Dans les messages du blog, un monsieur Poirier-Defoy m’a contacté et raconté quelques pages de se propre histoire avec L.N Messier. Son message est à la fin de cette page. Je reprends ici le message original.
Depuis quelques temps , les spécialistes s’inquiètent de l’avenir des artères commerciales des quartiers anciens montréalais. Cette photo laisse plutôt deviner l’atmosphère d’une autre époque. La foule, massée devant le magasin L.N.Messier Ltée, angle Fabre et Mont-Royal, attends les résultats d’une quelconque campagne de marketing de ce grand commerce du Plateau Mont-Royal. À n’en pas douter, les tirages offrant souvent des prix très alléchants ont encore la cote.
Ce magasin «départemental» sert alors de phare au succès commercial de l’avenue. On y retrouve le premier et unique escalier mécanique de l’avenue du Mont-Royal; ce qui lui confère une certaine notoriété et une touche assurée de modernité. Messier s’est fait connaître entre autres, par ses campagnes de publicité inusitées comme celle de la vente des minis voitures Austin 850, pour la modique somme de 850$. ( ICI J’AI FAIT ERREUR, VOIR LE MESSAGE DE MONSIEUR POIRIER-DEFOY PLUS BAS ) Le magasin a également offert des bicyclettes 26 pouces, pour 26$. Mon petit salaire de camelot m’a d’ailleurs permis de m’en procurer une qui pendant plusieurs années a fait ma grande fierté. Ces bicyclettes venait je crois de Tchécoslovaquie; ce qui a l’époque ne semblait malheureusement pas être un gage de grande qualité. Pour moi, cela demeurait quand même la plus belle du monde.
Ces années 1950 correspondent à un des âges d’or cycliques de cette grande rue commerciale. L’annonceur vedette Roger Baulu, adulé du public, est le porte parole du magasin, ce qui lui assure une grande visibilité dans tout Montréal. L’endroit est aujourd’hui occupé par le commerce l’Aubainerie.
Voici le message laissé par Monsieur Poirier-Defoy le 10 juillet 2016:
« d’abord merci pour ce beau recueil sur le Plateau.
J’y suis né en 1947 au 1457 Marie-Anne. Ma famille a travaillé chez L.N. (Louis-Napoléon) Messier au 1470 Mont-Royal, dont surtout ma tante, Clémence Belhumeur, qui a dirigé plusieurs départements et plus précisément le personnel pendant plus de 30 ans. Le directeur général était un monsieur Riendeau. Roger Baulu était effectivement le porte-parole et les ventes du Vendredi 13 attiraient des foules énormes. Messier était surnommé Le Petit Morgan et fut le premier magasin a vendre de la fourrure synthétique, le Borg dans les années 50.
J’ai d’abord fait les très populaires parades de mode lorsqu’enfant (premier communiant) avant de conduire l’ascenseur (!), vendre des disques, être caissier ou gérer la réception plus tard. Vers 1962, Messier décida de vendre des Austin 850. la garage était au 4584 Papineau au nord de Mont-Royal. Elles se vendaient 1295 $ ( et non 850 comme on le rapporte) mais pour 8.50$ comptant et 8.50$ par semaine !
Messier fut aussi à l’origine de Ti-Coq Volant B-B-Q sur la rue Laurier. On voulait alors concurrencer St-Hubert, évidemment. Vers 1965, des ennuis financiers causés par l’automobile et le poulet, ont entraîné la faillite de Messier, rachetée par A.L. Green (Greenberg).
Mes parents ont aussi eu un restaurant de 1948 à 52, au 1914 Gilford, coin de Chabot, sud-ouest, alors qu’il y avait l’Épicerie Sureau qui existe toujours, coté sud-est,.
Puis un dépanneur au 4247 Chambord, près de Marie-Anne dans les années 60.
au plaisir, »
Je possède un article promotionnel du magasin Messier.
C’est une feuille d’érable en métal argenté. L’endos porte la mention LN Messier Limitée.
Elle appartenait à ma mère. Quelqu’un peut-il en quelle année et pourquoi ce fut fabriqué?
Merci
1950 – Pendant l’âge d’or de l’avenue du Mont-Royal
Mes parents étaient résidents du Plateau depuis les années 1940 et j’y ai résidé entre 1957 et 1992.
Je viens tout juste de retrouver 2 *demi-billets* non utilisés dans un vieux livre de ma mère. Ils étaient offerts par le magasin L.N. Messier pour assister au 10e gala de la poésie canadienne, du mardi 3 juillet 1945 sous la présidence du maire Camillien Houde dont voici un exemplaire.
Je trouve ce demi-billet très intéressant. Si M. Rheault pouvait en faire don au Centre d’archives de la Société d’histoire du Plateau-Mont-Royal, ce serait très apprécié.
Je n’avais pas pensé à cette option. Je pourrais vous le maller dans une enveloppe à bulles protectrices.
Quel est l’adresse exacte?
Merci pour votre geste
Vous trouverez à cette page les coordonnées de notre siège social https://histoireplateau.org/contact/
Jusqu’à la fin août il sera fermé mais vous pouvez y adresser vos courriers.
J’ai passé bien des soirs et des fins de semaine en décembre vers le milieu des années 50 quand les jouets à batterie sont arrivés sur le marché. Il y avait des étagères de jouets et j’étais derrière une table pour montrer leur fonctionnement: Le Hic dans tout ça. c’est que je m’amusais avec les jouets dans la vitrine, assez froid merci, donnant sur la rue Mont-Royal !
À faire baver tous les enfants qui circulaient avec leurs parents. Et en plus, on me payait!
Que de beaux souvenirs… et il en reste plein d’autres!
Message pour Monsieur Poirier Defoy,
Jean-Claude Robert, professeur émérite au département d’histoire de l’UQAM, qui est aussi un fidèle collaborateur au bulletin de la SHP, souhaite rédiger un article sur le commerce L.N. Messier et souhaiterait communiquer avec vous.
êtes-vous d’accord pour lui communiquer votre adresse courriel?
L. N. Messier hébergeait également une galerie d’art (au deuxième étage, si ma mémoire m’est fidèle) où des artistes peignaient des tableaux sur commande. Je me souviens que ma mère en avait commandé trois signés « Allen » ou « Alan » qu’elle accrocha avec fierté au mur de son salon.
Quelqu’un s’en souvient-il?
Bonjour, je voudrais vous parler du haut du Plateau c’est à dire sur la rue Fabre entre Laurier et Saint-Grégoire ou était situé la boulangerie Durivage au 5276 face à chez nous 5249. Il y avait aussi 2 épiceries une qui a changé de propriétaire 3 fois (Dagenais, Houle et Marin) qui faisait très bien leurs pitances.
J’ai travaillé pour un livreur chez Durivage voiture numéro 9 lorsque j’avais 10-12 ans avec cheval et plus tard en camion, livré les commandes, passé La Presse pour l’épicerie la plus au sud.
J’en aurais d’autre, un autre fois.
Merci pour ce témoignage,
Mon beau-père a été un des livreurs avec voiture à cheval chez Durivage.
J’ignore le numéro de sa voiture mais le voici en photo avec mes beaux-frères.
Non, non, y’a des erreurs là-dedans.
Messier fut racheté par mon oncle Ernest Cadieux, l’un des plus gros businessman québécois de l’époque, qui possédait nombre d’autres entreprises, dont le fameux magasin de vêtements pour hommes MO David de St-Hyacinthe, pour ne nommer que celui-là.
Ernest fut également le premier Québécois à obtenir des billets de saison directement derrière le banc des Canadiens de Montréal (2ème rangée, à partir de l’allée) un endroit réservé à l’époque exclusivement aux Anglos de Westmount.
Je n’ai pas dit que le magasin appartenait à monsieur Riendeau, mais qu’il en était le directeur-général.
Monsieur Cadieux en était effectivement le président et propriétaire, mais on ne le voyait que très rarement au magasin. Son bureau, richement meublé, était situé dans le fond du magasin au dessus du département des souliers, où on retrouvait sur la mezzanine,le standard téléphonique, et les bureaux des trois têtes dirigeantes. madame Belhumeur, monsieur Riendeau (qui avait des parts dans l’entreprise) et monsieur Cadieux.
Savez-vous qui a volé mon oncle ? Car c’est ce qui s’est produit.
Il y a quelqu’un qui s’en est mis plein les poches.
S’il était encore de ce monde j’aurais 2 mots à lui dire.
Son fils Marcel travaillait avec son père!
Je me souviens des campagnes de promotion des Mini Austin chez Messier; une partie des acquéreurs profitait de la voiture tout l’été – à $8.50 comptant et $8.50 par semaine, tel qu’annoncé à la radio de CKVL (850 sur la bande AM!), de nombreux acquéreurs ont remis les clefs au vendeur après la belle saison…
Je demeurais dans l’axe Mt-Royal. Woolworth, Messier et ses 3 étages, Larivière & Leblanc (F.X. Larivière) et UnitedStores, angle Papineau; c’était mon royaume de. tit-gars.
Je connaissais TOUS les chats, dans toutes les ruelles, et tous les spots où on vendait des sucreries. La rue Chabot, entre Gilford et Mt-Royal, dont certains ont parlé? J’ai fréquenté l’épicier-dépanneur Sureau. Moniquier, dont j’avais oublié le nom. Jean-Ri et, plus près de Mt-Royal, l’Épicerie *Maurice* (Maurice Handfield), en face du magasin de tissus A.& C. Urbain, où ma mère m’a souvent entraîné.
Mes trois petits sont des’pur’Plâteau!’
Mon fils c’est marié à l’église Immaculée sur Papineau,les trois sont allés à la petite école sur Marie-Anne.Parc Lafontaine,ruelle Fabre et etc.
J’ai une tante (aujourd’hui décédée) qui a travaillé de très longues années our L.N. Messier et pour Greenberg, il s’agissait de Germaine Desrochers que vous avez certainement connu
Tellement mais tellement fine cette madame Desrochers, elle dirigeait le département pour dames (robes et manteaux) et haut à droite en laissant l’escalier mobile. Elle était toujours présente les soirs où les employés de retrouvaient dans leur ligue de bowling!
Moi j’ai connue le dépanneur Moniquier mais je suis plus jeune …au coin de Cartier c’était Richer
C’est la chaîne A.L.Green qui avait acheté la faillite de Messier. Le même groupe que Greenberg, mais une chaîne différente alors au Québec.
Une direction plus sévère, axée sur la profitabilité: j’ai travaillé un été pour eux et je ne suis pas revenu.
L’esprit familial de Messier était disparu.
Cher Monsieur, J’ai aussi fait partie des défilés de mode de la maison L.N. Messier. J’étais élève chez Mme Audet rue St-Hubert. La gérante du magasin cherchait une blonde aux yeux bleus. Elle est venue lors d’un cours et m’a choisie. Je ne recevais aucun cachet, mais l’on me donnait l’une des robes avec lesquelles j’avais défilé. Même politique chez Dupuis & Frères où je « défilais » aussi. Qui sait, peut-être étiez-vous le « bouquetier » quand j’étais bouquetière! Très amusant tout ça…Vous parlez des disques. Je me souviens de chez Leblanc où dans de petites cabines vitrées on pouvait écouter les 78 tours avant de les acheter. Et du cinéma Passe-Temps presque voisin de Messier. En fin de compte, notre enfance n’est pas si loin…
Ma grande soeur faisait aussi les défilés et c’était madame Belhuneur qui faisait les présentations et les commentaires.
Dans mon cas, j’ai paradé (!) vers 1953 – 54.