Remise des tramways
Principal moyen de transport en commun des Montréalais dès 1892, le tramway a joué un rôle important dans le développement du Plateau-Mont-Royal, facilitant les déplacements jusqu’en 1959. Traversant l’avenue du Mont-Royal, avant d’emprunter le boulevard Saint-Laurent, la ligne 52 permet aux badauds de s’arrêter dans les commerces du secteur. Les tramways terminent leur course dans la remise à l’angle de Fullum.
L’animateur et critique littéraire à radio Canada André Carpentier nous a confié une série de cinq poèmes pour nous faire revivre cette époque.
L’animateur et critique littéraire à radio Canada André Carpentier nous a confié une série de cinq poèmes pour nous faire revivre cette époque.
1er poème
Restent imprégnés dans mon souvenir, l’odeur de rotin mouillé des tramways, leurs grincements aux croisements, leur timbre, leur roulis permanent.
Restent imprégnés dans mon souvenir, l’odeur de rotin mouillé des tramways, leurs grincements aux croisements, leur timbre, leur roulis permanent.
2e poème
Le tramway électrique ajoutait un entremêlement de fils au-dessus des rues, fascinant décalque du maillage des voies ferrées, ennemies des cyclistes que nous étions.
Le tramway électrique ajoutait un entremêlement de fils au-dessus des rues, fascinant décalque du maillage des voies ferrées, ennemies des cyclistes que nous étions.
3e poème
Tout gamin de l’époque se souvient d’avoir vu la roue avant de sa bicyclette se coincer dans les rails de tramway et d’avoir piqué du nez dans le macadam.
Tout gamin de l’époque se souvient d’avoir vu la roue avant de sa bicyclette se coincer dans les rails de tramway et d’avoir piqué du nez dans le macadam.
4e poème
Autrefois, on ne ramassait pas la neige, on la poussait sur le côté. On se souvient d’hommes engagés qui déneigeaient à la pelle la voie des p’tits chars.
Autrefois, on ne ramassait pas la neige, on la poussait sur le côté. On se souvient d’hommes engagés qui déneigeaient à la pelle la voie des p’tits chars.
5e poème
Le terminus de tramway Fullum, dans son architecture vaguement néo-romane, avec ses fenêtres en plein cintre, conférait de la monumentalité au bout de la ligne 52.
Le terminus de tramway Fullum, dans son architecture vaguement néo-romane, avec ses fenêtres en plein cintre, conférait de la monumentalité au bout de la ligne 52.
Ses cinq poèmes ont été calligraphiés sur l’asphalte de l’avenue du Mont-Royal par Romain Boz et resteront visibles pendant tout l’été 2023 sur l’avenue rendue piétonne.
© 2023, SHP Myriam Wojcik et Gabriel Deschambault,
© 2023, textes André Carpentier,
© 2023, illustration : Marie Josée-Hudon
Pour en savoir plus
- Gabriel Deschambault, La ligne 52 – «L’Orient Express de la rue Mont-Royal … un tramway mythique »
- Index, des 30 lieux de l’avenue du Mont-Royal
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Le seul souvenir qui me vient à l’esprit concernant le tramway, c’est quand je partais de la rive Sud en train jusqu’à la gare Windsor. Ensuite on prenait le tramway, je ne me souviens pas des lignes, mais je sais que j’ai pris la 52 ça oui, au moins deux ans avant sa mise au rancart des p’tits chars que l’on disait.
Et la ligne 7? Le plus petit parcours.
Qui peut nous en dire plus sur la ligne 7?
Ligne numéro 7
De 1925 à 1955, la rue Masson était desservie par le tramway de la ligne 7.
En effet, le tramway démarrait sur Park Avenue en passant par la rue Mont-Royal. Il remontait sur Iberville pour prendre la rue Masson jusqu’à Pie-IX et retour.
Les résidents du Plateau, savaient la différence entre les lignes 7 et 52.
La 7 tu restais en haut, la 52 tu descendais.