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Commentaire

Drame rue Mentana — 15 commentaires

  1. Je suis née le 14septrmbre1945vers17hrs.Il n’y avait aucun hôpital disponible ,c’est pourquoi je suis née à l’hôpital BeauLac coin st Hubert et Sherbrooke malheureusement qui n’existe plus.Ma mère fut marquée par cette tragédie et à chacun de mes anniversaires elle me racontait ce drame..

    • Merci !
      Donc, si j’écrivais un petit livre de mes chroniques historiques, vous vous procureriez un exemplaire?
      ( C’est une blague ! )

  2. Ma mère, Cécile Limoges, demeurait sur la rue Dorion à cette époque. Elle avait 13 ans et malgré que sa mémoire lui fasse défaut aujourd’hui, elle se souvient encore de ce jour. Bien sûr, à son âge, elle a été marquée par cet événement et m’en parlait souvent, au fil des années. Elle m’a toujours dit qu’une amie était décédée, mais dont elle oublie le nom aujourd’hui.
    Je comprends maintenant très bien pourquoi ma mère n’a jamais voulu qu’on se précipite pour aller voir des incendies, quand on était jeunes, alors que nos amis y accouraient facilement.

  3. Je n’avais jamais entendu parler de ce drame. Je n’étais pas née à cette époque mais je suis renversée par la lecture de l’article et des commentaires qui suivent. Je pleure avec vous ces êtres chers disparus, vous avez toute ma sympathie.

  4. Mon oncle a perdu sa mère, sa soeur et son frère dans cet accident.
    Ils étaient sur leur balcon et regardaient la scène. Une boule de feu les a tués. On en parlait dans la famille. Il y a eu des orphelins. Il y avait aussi un joueur de baseball prometteur parmi les victimes et dont je ne me souviens pas du nom.
    Quelle tragédie! Je lis les commentaires et c’est très triste.

  5. Ma mère a été brûlée ce jour là.
    Elle a eu 10 ans le 16 septembre 1945 à l’hôpital Notre-Dame.
    Elle a survécu bien entendu…Elle est toujours vivante et marquée par l’événement.
    Nous en parlions hier soir. Nous avons dans un « srcap book », toutes les coupures de journaux de l’époque. La Patrie, Le Petit journal, etc.
    Tout ça pour prouver que le naphta était bon…
    Horreur

  6. J’ai 82 ans je me rappelle de cette explosion comme si c’était hier, j’avais 11 ans mon amie Jacqueline Parent que je tenais par la main était dans un passage de cour. Alors le courant d’air l’a tuée instantanément j’ai été brûlée jambes figures et mains je fut hospitalisée pratiquement 1 an.

    • Je n’oublierai jamais cette explosion j’avais 11 ans je m’en allais vers l’école des pères Saint-Sacrément en passant devant Lacroix et Léger M Roy le propriétaire sortait de la quincaillerie sans dire un mots à personne.
      J’ai été brûlée au visage, aux mains, aux jambes et j’ai été hospitalisée un an …

    • Moi aussi. J’ai rencontré un dénommé Fiset, qui demeurait dans le bas de la rue Balzac, à Montréal-Nord, chez un plombier du nom de Patry. Ce jeune garçon avait le visage tout déformé et mal cicatrisé, suite à cette explosion, qui avait eu lieu dans un sous-sol. Ce jeune homme se trouvait malencontreusement devant le soupirail au moment de l’explosion.

  7. Je demeurais au 1039 de la rue Marie-Anne.
    Retournant à `l’école Louis-Hippolyte-Lafontaine, l’explosion a eu lieu au moment même où j`arrivais à l’intersection de Mentana et Marie-Anne. J`ai vu une énorme boule feu qui englobait complètement les deux côtés de la rue Mentana et qui s`élevait sur une hauteur de plus de deux étages. Dès lors, ma mémoire est restée figé car je n’ai aucun souvenir des moments qui ont suivi.
    Ai-je continué vers l’école?
    Suis-je retourné vers la maison?
    Rien, aucun souvenir !

  8. Bonsoir,
    Je me rappelle de cette tragédie parce que je retournais à l’école pour l’après midi.
    Je demeurais au 4344 rue Delaroche au coin de la rue Marie Anne, pour me rendre à l’école Lafontaine situé sur la rue Berri entre Marie Anne et Rachel,je partait à pied de mon domicile et prenait la rue Marie Anne vers l’ouest jusqu’à la rue Berri ensuite la rue Berri jusqu’à l’école.
    Lorsque le bruit de l’explosion s’est fait entendre j’étais a la hauteur de la rue Boyer, alors j’ai couru pour voir où c’était et j’ai vu avec horreur tous ces blessés par terre sur la rue et sur le trottoir et le désarrois des pompiers et des secouristes arrivés sur les lieux.
    Cet événement est resté graver dans ma mémoire pour le restant de mes jours, à l’époque j’avais 12 ans aujourd’hui je suis âgé de 74 ans
    Le lendemain je regardais les photos et les noms des victimes dans les vitrines du journal Montréal-Matin qui était situé du coté sud de la rue Marie Anne entre la rue Delaroche et la rue Christophe Colomb il y avait des élèves de mon école parmi les victimes et des filles de l’école du Saint Sacrement qui était situé sur la rue Mont.Royal près Berri.
    Victor Surprenant

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