Intermarché Boyer
Un des commerces de proximité par excellence de l’Avenue du Mont-Royal est bien l’Intermarché Boyer, à l’angle de la rue du même nom. Un commerce vaste, moderne, branché, avec plein de produits savoureux, et tout et tout?….non! pas du tout; ce n’est pas ce que vous pensez..
En fait, il y a plus de cent ans, ce commerce s’appelle «M. Robert et cie.». On y trouve des produits ménagers et non des produits alimentaires. Toutefois, c’est sûr que c’est un commerce branché, puisqu’il offre le dernier cri des appareils ménagers.
En fait, c’est comme un Brault Martineau, car on y vend des «laveuses»; des «cuisinières», ainsi que des fournaises (stoves and ranges). D’ailleurs, avant même qu’on invente le concept de la vente trottoir, M. Robert n’hésite pas à faire étalage de sa marchandise sur le coin de la rue. Ainsi, la ménagère avisée peut choisir le modèle de laveuse «à bras» qui fera son bonheur. C’est le principe de la baratte à beurre et c’est en activant un levier que l’on fait tourner un batteur rudimentaire. Comme vous voyez, on n’est pas encore rendu à …«ouvre la porte, mets le linge dedans, pèse su’l piton» C’est également sans compter qu’il faut faire bouillir l’eau sur le poêle, la verser dans la laveuse, la retirer à la fin, etc. Des heures de plaisir.Dans la vitrine de la rue Boyer, vous pouvez également admirer un magnifique poêle Bélanger, à deux ponts, qui aura fière allure dans votre cuisine. On ne parle pas ici du petit mobilier IKEA; qui est peut-être plus joli, mais beaucoup moins résistant (mais aujourd’hui…qui souhaite vraiment conserver ses électros pendant cinquante ans?). Si vous avez aussi besoin d’un sommier de broche pliant, il y en a un sur le trottoir (confort assuré).
Vous remarquerez en regardant les constructions qu’il s’agit d’un bâti principalement résidentiel, avec un recul par rapport au trottoir de Mont-Royal. Il faut dire que l’Avenue du Mont-Royal était à l’origine surtout composée de bâtiments résidentiels et c’est avec le temps, que les rez-de-chaussée commerciaux, à l’alignement du trottoir, se sont développés. Vous pouvez toujours très bien le vérifier angle Saint-André et aussi en face de l’église. Au fur et à mesure du développement de la rue vers l’est, la situation s’est corrigée et les bâtiments se sont alors construits au bord du trottoir.
Par contre (pour ne pas dire malheureusement) on n’arrête pas le progrès et à la fin des années 1950 ces maisons furent démolies pour laisser place à une nouvelle construction. Nous sommes alors en pleine guerre des marchés d’alimentation, avec Steinberg’s qui vient d’en inventer le concept et qui s’installe agressivement en ville à gauche et à droite. La compagnie ontarienne Dominion Stores s’implante donc sur Mont-Royal angle Boyer.
Nous voici donc avec un supermarché ultramoderne et cette situation inquiète (avec raison) les multiples petits épiciers qui jusqu’alors fournissaient le voisinage. Ceux-ci disparaissent peu à peu, incapables de rivaliser avec ces mastodontes.
Plus tard, la bannière Dominion sera absorbée par celle de Provigo (1983); qui elle-même, sera à son tour absorbée par Loblaw’s (1998). Toute cette acrobatie laissera malgré tout place à une certaine expérimentation dans le domaine, dont la bannière Intermarché profitera afin de se démarquer et nous offrir des supermarchés locaux (de proximité) plus conviviaux et personnalisés; s’ajustant aux souhaits de la clientèle du lieu d’accueil.
C’est donc ici que commence l’histoire de l’Intermarché Boyer. Un commerce qui semble vouloir ré-inventer le marché de grande surface en le transformant en vrai commerce de proximité.
Mais ça….c’est une autre histoire!
En fait, il y a plus de cent ans, ce commerce s’appelle «M. Robert et cie.». On y trouve des produits ménagers et non des produits alimentaires. Toutefois, c’est sûr que c’est un commerce branché, puisqu’il offre le dernier cri des appareils ménagers.
En fait, c’est comme un Brault Martineau, car on y vend des «laveuses»; des «cuisinières», ainsi que des fournaises (stoves and ranges). D’ailleurs, avant même qu’on invente le concept de la vente trottoir, M. Robert n’hésite pas à faire étalage de sa marchandise sur le coin de la rue. Ainsi, la ménagère avisée peut choisir le modèle de laveuse «à bras» qui fera son bonheur. C’est le principe de la baratte à beurre et c’est en activant un levier que l’on fait tourner un batteur rudimentaire. Comme vous voyez, on n’est pas encore rendu à …«ouvre la porte, mets le linge dedans, pèse su’l piton» C’est également sans compter qu’il faut faire bouillir l’eau sur le poêle, la verser dans la laveuse, la retirer à la fin, etc. Des heures de plaisir.Dans la vitrine de la rue Boyer, vous pouvez également admirer un magnifique poêle Bélanger, à deux ponts, qui aura fière allure dans votre cuisine. On ne parle pas ici du petit mobilier IKEA; qui est peut-être plus joli, mais beaucoup moins résistant (mais aujourd’hui…qui souhaite vraiment conserver ses électros pendant cinquante ans?). Si vous avez aussi besoin d’un sommier de broche pliant, il y en a un sur le trottoir (confort assuré).
Vous remarquerez en regardant les constructions qu’il s’agit d’un bâti principalement résidentiel, avec un recul par rapport au trottoir de Mont-Royal. Il faut dire que l’Avenue du Mont-Royal était à l’origine surtout composée de bâtiments résidentiels et c’est avec le temps, que les rez-de-chaussée commerciaux, à l’alignement du trottoir, se sont développés. Vous pouvez toujours très bien le vérifier angle Saint-André et aussi en face de l’église. Au fur et à mesure du développement de la rue vers l’est, la situation s’est corrigée et les bâtiments se sont alors construits au bord du trottoir.
Par contre (pour ne pas dire malheureusement) on n’arrête pas le progrès et à la fin des années 1950 ces maisons furent démolies pour laisser place à une nouvelle construction. Nous sommes alors en pleine guerre des marchés d’alimentation, avec Steinberg’s qui vient d’en inventer le concept et qui s’installe agressivement en ville à gauche et à droite. La compagnie ontarienne Dominion Stores s’implante donc sur Mont-Royal angle Boyer.
Nous voici donc avec un supermarché ultramoderne et cette situation inquiète (avec raison) les multiples petits épiciers qui jusqu’alors fournissaient le voisinage. Ceux-ci disparaissent peu à peu, incapables de rivaliser avec ces mastodontes.
Plus tard, la bannière Dominion sera absorbée par celle de Provigo (1983); qui elle-même, sera à son tour absorbée par Loblaw’s (1998). Toute cette acrobatie laissera malgré tout place à une certaine expérimentation dans le domaine, dont la bannière Intermarché profitera afin de se démarquer et nous offrir des supermarchés locaux (de proximité) plus conviviaux et personnalisés; s’ajustant aux souhaits de la clientèle du lieu d’accueil.
C’est donc ici que commence l’histoire de l’Intermarché Boyer. Un commerce qui semble vouloir ré-inventer le marché de grande surface en le transformant en vrai commerce de proximité.
Mais ça….c’est une autre histoire!
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