Commerces de quartier et clientèle fidèle
Depuis quelques temps , les spécialistes s’inquiètent de l’avenir des artères commerciales des quartiers anciens montréalais. Cette photo laisse plutôt deviner l’atmosphère d’une autre époque. La foule, massée devant le magasin L.N.Messier Ltée, angle Fabre et Mont-Royal, attends les résultats d’une quelconque campagne de marketing de ce grand commerce du Plateau Mont-Royal. À n’en pas douter, les tirages offrant souvent des prix très alléchants ont encore la cote.
Ce magasin «départemental» sert alors de phare au succès commercial de l’avenue. On y retrouve le premier et unique escalier mécanique de l’avenue du Mont-Royal; ce qui lui confère une certaine notoriété et une touche assurée de modernité. Messier s’est fait connaître entre autres, par ses campagnes de publicité inusitées comme celle de la vente des minis voitures Austin 850, pour la modique somme de 850$. Le magasin a également offert des bicyclettes 26 pouces, pour 26$. Mon petit salaire de camelot m’a d’ailleurs permis de m’en procurer une qui pendant plusieurs années a fait ma grande fierté. Ces bicyclettes venait je crois de Tchécoslovaquie; ce qui a l’époque ne semblait malheureusement pas être un gage de grande qualité. Pour moi, cela demeurait quand même la plus belle du monde.
Ces années 1950 correspondent à un des âges d’or cycliques de cette grande rue commerciale. L’annonceur vedette Roger Baulu, adulé du public, est le porte parole du magasin, ce qui lui assure une grande visibilité dans tout Montréal. L’endroit est aujourd’hui occupé par le commerce l’Aubainerie.
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