Parc La Fontaine – « Les gondoles ne sont pas toutes à Venise »
1954 le parc La Fontaine se transforme
En 1954, les dimanches d’été sont les moments privilégiés pour aller se balader au parc La Fontaine.
Dans les années 1950, le parc se transforme peu à peu et les éléments de son époque « romantique » disparaissent tranquillement.
Le pont des amoureux est démoli, les grandes serres également; et on y construit le magnifique Théâtre de Verdure. La Ville de Montréal érige aussi un vaste chalet-restaurant qui permettra non seulement d’offrir un casse-croûte aux visiteurs, mais aussi des vestiaires, au sous-sol, afin d’accueillir les patineurs l’hiver venu. Un côté pour les gars et un pour les filles; pas de « dissipation » et chacun garde sa place comme il est de mise à cette époque.
Cette renaissance du parc remet en vedette les deux étangs et on peut voir canots et chaloupes voguer sur l’eau. Il y a aussi les fameuses gondoles de l’étang sud qui garantissent aux enfants (et aux parents qui ont gardé leur âme d’enfant) les plaisirs de croisières fabuleuses au beau milieu de la ville. Les balades en gondoles datent du début du XXème siècle au parc. Les toutes premières étaient de frêles esquifs, mais nous avons ici un véritable autobus qui transporte quelques dizaines de valeureux intrépides. Pas de garde-corps, pas de chaînes protectrices, les enfants sont debout sur le bord du bateau et font le plein de souvenirs inoubliables. Les règles de sécurité et les normes de l’époque ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui. Peut-être cela avait-il à voir avec le plaisir des enfants à « braver le danger ».
D’autres modèles de gondoles ont suivi sur l’étang du parc. Les types s’inspirant des « steam-boats » du Mississipi ont connu beaucoup de succès dans les années 1970.
Ce n’est qu’au moment où la vie trépidante de la terre ferme a supplanté celle plus aventureuse des marins d’eau douce, que les gondoles sont disparues. Peut–être reviendront-elles y voguer un jour?
J’y ai passé ma jeunesse rues Fabre et Rachel. J’ai adoré la patinoire artificielle, les jeux, les gondoles et canots, le Jardin des Merveilles et même le gardien des balançoires. J’ai revécu tous ces beaux souvenirs, merci de nous les rappeler.
Plusieurs cartes postales anciennes du lac sont partagées sur notre site
Cliquez sur ce lien pour les voir.
Dans le roman de Michel Tremblay, la grosse femme d’à côté est enceinte, l’auteur raconte l’inauguration de la gondole…qui est tombée à l’eau et s’est détruite.
Est ce que cela a une référence avec l’histoire réelle?