La caserne 26: un bien triste sort!
La caserne 26, au coin de l’avenue des Érables et Mont-Royal a déjà vécu des jours meilleurs. Ancien hôtel de ville centenaire du village de De Lorimier, édifice patrimonial de l’Est du Plateau pendant des décennies, l’édifice est aujourd’hui devenu presque méconnaissable.
Le chantier qui dure depuis trois longues années au coût de 11 millions $ prévoit « moderniser » l’ancienne tour et remonter la façade originale grâce à la numérotation des pierres. Les larges escaliers intérieurs en bois massif, les anciens vestiaires des pompiers et surtout la belle tour qui ornait le bâtiment, tout ça est disparu! Nous vous invitons à réagir sur ce Blogue ou la page Facebook de la Société d’Histoire du Plateau-Mont-Royal.
Quand un chantier tourne mal
Les chantiers de rénovation réservent parfois de mauvaises surprises et entraînent des dépassements de coûts qui peuvent peser lourd dans un budget. Restaurer un bâtiment patrimonial comporte un risque accru. Les travaux entrepris pour restaurer la caserne 26, sur l’avenue du Mont-Royal à Montréal, illustrent bien les difficultés liées à un tel projet.
Pour en savoir plus lire l’article du « Devoir » de Jeanne Corriveau publié ce 21 décembre 2020.
Vous l’atteindrez en cliquant sur ce lien.
Urgence!
Une pétition pour exiger un référendum en vue de la reconstruction à l’identique de la caserne en entier
Espérant que les citoyens seront au rendez-vous. un grand merci!
Résidente de la rue Parthenais
Rénovation majeure de la caserne 26 (affaire à suivre)
En juin 2019 On arrête tout
Prochaines étapes
Ajustements à faire aux plans
Révision de l’échéancier et des coûts pour la reconstruction
Reprise estimée des travaux de reconstruction :2021
Voir l’affichage chantier
C’est pathétique franchement on gâche tout le patrimoine bâti il suffisait de l’entretenir au fil des ans tout simplement mais je suis pas surpris nous avons un tel mépris pour l histoire c’est pareil pour le parc école de Montréal qu on laisse aller
Je sais je suis un retraité de la CSDM.
Il est temps que ça bouge et que les travaux ce termine. Tout cela est ridicule et ce sont nos taxes qui paie pour ça. Le maire d’arrondissement doit mettre de la pression afin que les travaux ce fasse au plus vite..
Pourquoi cette tour ? On conserve toute la façade et on la gâche avec cet ajout ?
Cette tour moderne est un ajout esthétiquement h-o-r-r-i-b-l-e!!
Ça va être beau avec des rénovations qui reconstruiront un peu l’ancien édifice.
Pourquoi a t-on dû tout défaire? Quel était le problème de ce bâtiment?
Principalement c’est à cause de l’incendie de 1999 qui avait fait des dommages importants.
Vous trouverez dans cet article du 7 janvier 2019 du Devoir plus d’explications.
Réponse juste pour préciser ce que l’article ne dit pas à propos de l’incendie.
Le Devoir se contente d’écrire « les pompiers ayant oublié leurs frites pour aller répondre à un appel ». Le feu a bien à son origine un feu de cuisson, mais les normes de construction des casernes exigeaient que chaque fois que l’alerte est donnée dans une caserne, un système de protection débranche automatiquement l’alimentation électrique (ou au gaz) de certains appareils, comme la cuisinière, four, friteuse et autres constituant un danger d’incendie ou blessures. Le système de protection comporte un gros voyant lumineux rouge avec un bouton de réarmement bien visible à côté de la cuisinière. Le pompier utilisant la cuisinière ne peut constater que le système de protection a bien débrancher l’appareil en remarquant en un coup d’oeil le gros voyant lumineux rouge allumé. La cuisinière ne peut être réarmée tant que l’alarme est en fonction et les pompiers sont déjà en chemin quand cela est possible. Ce jour là, le voyant a bien fonctionné, mais ce que les pompiers ne pouvaient savoir ou vérifier c’est que le système de protection était défectueux et n’avait pas débranché l’alimentation électrique de la cuisinière, malgré que son voyant rouge l’authentifiait!
La caserne 26, comme tout bâtiment construit dans les années 1900, avait un lot de problèmes, dont un vieux système électrique qui était dangereux et rabouté entre ancien filage isolé en coton et les petites rénovations qui utilisaient des fils récents. La caserne 26 était une caserne avec du vécue, chaleureuse comme les équipes qui y travaillaient et des citoyen(ne)s fier(e)s qui arrêtaient chaque jour faire une petite visite, parler avec les pompiers, asseoir des enfants sur les camions ou juste saluer. J’ai eu le privilège d’y travailler comme Lieutenant avec une équipes des gars dévoués, extraordinaires, fiers de leur profession, de leur caserne, de leur quartier et de servir ses citoyen(ne)s.
Un immeuble de valeur patrimoniale exceptionnelle
Voir l’article édité précédemment en 2014 dans la petite histoire du Plateau.