Mes souvenirs du Patro 3/6
Le retour
J’avais accepté d’enfiler ce lourd équipement uniquement parce que personne d’autre ne voulait le faire. On ne peut pas dire que ce fut un succès : je me suis fait compter huit buts, à peu près tous de la même façon, par le même joueur. Un dénommé Turcotte arrivait toujours à s’échapper seul devant moi et à me déjouer de la même petite feinte à gauche. Il a compté au moins six buts de cette façon ! Mon orgueil en a pris un coup mais jamais autant que mon oreille. C’est que pour me protéger du froid, j’avais une belle tuque du Canadien sur la tête. Je la portais fièrement. Mon masque de gardien lui, était en fait un prototype de ce qui deviendra la norme des masques telle qu’on la connaît aujourd’hui. Mais ce n’était pas encore tout à fait au point. Le casque, la grille et les rembourrements de protection étaient loin de former un tout uniforme. Certains gardiens se plaignaient également du manque de visibilité. Mais pour moi, cette fois-là, le plus grand problème se situait au niveau de l’espace intérieur. À cause des fréquents mouvements du masque, la tuque ne tenait pas en place, exposant une de mes oreilles au froid sibérien qui régnait ce jour-là. Tant et si bien qu’une fois la partie terminée, en marchant vers la maison, je sentis mon oreille si chaude et si lourde que j’eût l’impression qu’elle ne faisait plus partie de moi et qu’elle allait tomber d’un minute à l’autre. Possibilité d’ailleurs très réelle dont on nous avait fréquemment fait part. Heureusement, elle ne se matérialisa pas cette fois-là. Mais en ce temps-là, il fallait toujours se méfier du froid sournois.
Il arrivait donc, de temps en temps, que je retourne au Patro pour diverses activités sportives. Je me replongeais donc peu à peu dans cette atmosphère de franche camaraderie juvénile. J’y appris en outre que tout le centre avait fait l’objet d’une restructuration et qu’on y retrouvait maintenant trois sections distinctes, pré-ados, ados et jeunes gens, telles que décrites précédemment. Et, détail non négligeable pour un adolescent dont les hormones commençaient à le travailler sérieusement, on y avait greffé une section de filles ! Le monde évoluait, le féminisme était dorénavant omniprésent et même les congrégations religieuses ne pouvaient ignorer le vent de liberté ainsi que les revendications d’égalité qui soufflaient sur la société québécoise. Les efforts d’adaptation au modernisme, la nouvelle structure plus souple de même que certaines concessions à la laïcité l’ont tout à coup rendu beaucoup plus attrayant. D’autant plus que le sport, dont il faisait sa principale activité, avait toujours exercé sur moi une certaine fascination.
J’ai toujours cru que dans une ‘’gang’’ de gars (ou de filles), tous nus dans la douche après un effort physique intense, les distinctions s’effaçaient. Tous unis autour d’une même cause, il n’y avait plus de classes sociales, plus de premiers de classe, plus de riches et de pauvres. Pendant un bref instant, on pouvait se permettre de rêver d’un monde meilleur. Un peu comme dans une église. Pas pour rien qu’on compare parfois le sport à une nouvelle religion… Bref, pour quelqu’un comme moi, souvent ostracisé par ses bons résultats scolaires, c’était l’endroit idéal pour se fondre dans la masse et simplement devenir un gars de la ‘’gang’’. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de me réinscrire au Patro.
Les premières saisons, tant au hockey qu’au basket-ball furent plutôt difficiles. Je n’étais certes pas parmi les meilleurs. Surtout au basket. Comme je n’avais jamais joué de ma vie, je subissais constamment les quolibets de mes adversaires et même de mes coéquipiers. Habitué comme je l’étais aux honneurs scolaires que je récoltais sans grands efforts, le changement était drastique. Si je voulais atteindre un niveau ne serais-ce que respectable, je devais absolument y mettre le prix. Je passais donc des heures à m’entraîner seul dans le gymnase, dribblant sans relâche contre des adversaires imaginaires, pratiquant inlassablement mes lancers-francs. Cette éthique de travail, à laquelle je n’avais jamais vraiment été habituée, ne tarda pas à s’avérer rentable. Je devins, en moins de deux saisons, un ailier tout à fait potable. Tellement que lorsque vint le temps de désigner les dix joueurs de ma catégorie qui feraient partie de l’équipe inter, à la surprise générale – et même la mienne -, je fus sélectionné. Ne restait qu’un petit problème à solutionner…
Un an auparavant, lors de mon inscription, j’avais triché à propos de mon âge. Je ne voulais absolument pas me retrouver avec les pré-ados et le frère Villeneuve. J’avais donc trafiqué mon baptistaire afin de me vieillir d’un an. Les autorités n’y avaient vu que du feu. Je n’aurais jamais eu à révéler mon stratagème si ce n’était que ma sélection était pour la catégorie midget alors qu’en fait, j’étais encore d’âge bantam. Dans un tournoi provincial, ce genre de chose peut amener, s’il est découvert, la disqualification de toute l’équipe. J’étais dans de beaux draps. Même si j’avais maintenant atteint l’âge d’être où j’étais, j’avais réellement peur de la réaction du frère Gobeil, alors responsable des ados, suite à mes inévitables aveux. Je décidai donc de ruser et de feindre la surprise de me retrouver ainsi surclassé. Advienne que pourra !
Muni d’un autre baptistère, non trafiqué cette fois, je me présente à lui en déclarant qu’il y avait erreur à propos de ma date de naissance. Surpris, il consulte ses archives et me répond que non, tout semble en règle. Je lui tends alors mon papier qu’il examine attentivement. Lorsqu’il compare les dates de naissance, son visage est pris d’une drôle de convulsion que j’interprète comme de la surprise mêlée d’incrédulité. Il me regarde alors droit dans les yeux, d’un air rempli de reproches. Je pense qu’il a compris, mais il hésite. Il semble désemparé. Quand il se décide enfin à parler, c’est à mon grand soulagement qu’il déclare :
– Nous allons faire les changements, déclare-t-il.
J’avais obtenu le bénéfice du doute ! Sans même avoir à plaider ma cause ! Je suppose qu’il avait statué qu’il était possible que ce ne soit qu’une simple erreur de transcription, qui sait ?
On a donc maintenu ma participation à l’équipe d’élite, mais dans la catégorie bantam, là où se trouvaient tous mes amis, parmi lesquels on retrouvait ‘’Tomba’’, un défenseur robuste, ‘’Ben’’ autre grand défenseur, André Provost, grand centre, d’une taille nettement au-dessus de la moyenne et dont le rôle consistait à rôder ou comme on disait ‘’loafer’’ près du panier adverse, Yvon Couturier, qui avait aussi été élu capitaine de l’équipe de hockey à mon grand dam, ainsi que ‘’Casseau’’, un bon sauteur en hauteur, réserviste et neuvième ou dixième joueur de l’équipe, comme moi. Dix joueurs donc, qui représentaient les couleurs du centre lors de différents tournois à travers la province. Comme d’habitude je voyais innocemment la chose comme une simple partie de plaisir. Comme si le fait d’avoir été sélectionné était une fin en soi. Erreur…
Nous étions coachés par le frère Viger qui, malgré sa petite taille, en imposait beaucoup. Les entraînements auxquels il nous astreignait étaient vraiment durs. Par exemple, au bout d’un quart d’heure d’efforts, il nous alignait tous en un rang et nous touchait la poitrine pour mesurer la quantité de sueur dégagée. Quand il n’y en avait pas assez, les coupables devaient courir à toute vitesse autour du gymnase jusqu’à ce qu‘ils dégoulinent. Nous avions aussi l’habitude de partir du coin de Saint-Dominique et Bernard, courir sans s’arrêter jusqu’au sommet de la montagne, souffler quelques minutes, et redescendre dans une autre course folle jusqu’au point de départ. Quand il jugea que nous fûmes fin prêts, et seulement là, avons-nous été autorisés à revêtir nos uniformes jaune et noir pour enfin nous frotter à l’opposition.
Un des premiers tournois fut disputé à Québec. Il mettait aux prises les meilleures équipes des différents Patros de la province, essentiellement le nôtre et ceux de la région de Québec soit Saint-Vincent, Rocamadour, Charlesbourg et Lévis. Nous étions hébergés, logés et nourris pour toute la fin de semaine. Le voyage en autobus valait à lui seul le déplacement.
Nous chantions pendant pratiquement tout le trajet, passant allègrement de chansons à répondre à des chansons légèrement grivoises. Les frères nous laissaient complaisamment aller, ne réprimandant que les excès. Nous avions l’habitude d’arrêter manger au restaurant ‘’Madrid’’, à mi-chemin. Pour des adolescents souvent confinés à leur seul quartier pendant des années, c’était une chance inouïe d’élargir leurs horizons. Non pas que le restaurant en lui-même soit une merveille culturelle à découvrir absolument, mais on y faisait régulièrement des découvertes hors du commun. Comme cet appareil ‘’Scopitone’’, l’ancêtre des vidéo-clips, qui trônait majestueusement dans la salle à manger.
Cela se présentait exactement comme un gros juke-box à une différence près : un écran, l‘équivalent d’une télé quatorze pouces, y surplombait, tout en haut, les boutons de choix de disques. Après y avoir inséré une pièce, ô miracle, on y voyait apparaître un film plus ou moins en relation avec la chanson qui se mettait alors à jouer. Évidemment, la chanson la plus populaire du groupe était ‘’tenee weene bikini’’ ou quelque chose du genre.
On y racontait l’histoire d’une jeune fille qui portait un tout petit bikini pour la première fois. Elle en était terriblement gênée. Tellement que pendant presque tout le film, où elle déambulait sur une plage, elle n’osait pas enlever la serviette qui lui recouvrait pudiquement les parties stratégiques de son corps. Ce n’est qu’à la toute fin, sous le regard à la fois amusé et intrigué des autres baigneurs, qu’elle osait se montrer dans toute sa splendeur. Qu’importe. Pour nous, jeunes adolescents libidineux, l’attente en valait largement le coût. Jusqu’à ce que notre attroupement devant la machine attire l’attention des frères qui, scandalisés, nous en interdirent l’accès lors de voyages subséquents.
En arrivant à Québec, on se trompait toujours de sortie ce qui nous valait un intéressant petit tour de ville. Comme je l’ai dit, la plupart des gars n’étaient jamais sortis de leur quartier, alors imaginez un peu l’atmosphère à bord de l’autobus. Excités n’est pas le mot ; nous étions survoltés ! Il ne restait au coach qu’à canaliser toute cette énergie dans notre jeu.
On m’avait jugé assez bon pour faire partie de l’équipe mais ce n’était pas vraiment pour mes qualités athlétiques de joueur proprement dit. Je crois que c’était plutôt par mon attitude hors du terrain que j’avais mérité mes galons. En effet, pour compenser mon manque d’habiletés naturelles, je travaillais toujours très fort lors des entraînements. D’un autre coté, sans qu’ils ne me l’aient jamais dit, je me savais très respecté de mes compagnons, peut-être en bonne partie grâce à mes résultats scolaires et le fait que j’avais presque toujours réponse à leurs questions. J’exerçais, par le fait même, une assez grande influence sur eux. Je ne m’en rendais pas vraiment compte à l’époque, mais l’entraîneur, lui, en était parfaitement conscient.
Je n’étais donc que le neuvième ou dixième meilleur joueur, l’autre étant mon coéquipier surnommé ‘’casseau’’. La plupart du temps, lui et moi, nous réchauffions le banc, n’étant envoyés dans la mêlée que brièvement pour faire reposer un des réguliers ou encore dans des situations largement gagnantes ou perdantes. Je ne m’en formalisais pas trop. Du moment que je faisais partie de la ‘’gang’’, c’est tout ce qui m’importait. Il arrivait cependant que dans des situations critiques, l’on me fasse tout de même confiance. Parce que dans ces cas-là, je sautais sur le terrain la rage au coeur et je donnais tout ce que j’avais. Et même parfois un peu plus.
Au coeur de l’action
C’est la finale. Je suis assis sur le banc. J’ai chaud. La partie est extrêmement serrée. Je n’ai presque pas joué mais ce n’est pas grave. On mène par trois petits points et il ne reste que quelques minutes à faire. J’encourage mes coéquipiers à en perdre la voix. Je leur tends une serviette à leur retour au banc et leur fait part de mes observations : untel est faible à gauche, untel autre fait tel geste à chaque fois qu’il s’apprête à lancer, etc.
Il y a foule dans le petit gymnase. Les cris d’encouragement fusent de toutes parts. Pas pour nous, bien sûr. Nous sommes les visiteurs, les envahisseurs de la grande ville. On nous hue plutôt. Qu’importe. On est venu pour gagner, pas pour plaire à la foule. L’atmosphère est électrique. Tout le monde est énervé. Trop énervé. Il y a un surplus de tension et ça commence à paraître dans notre jeu : mauvaises passes, lancers précipités, etc. On commence même à s’engueuler entre nous, dans notre propre équipe ! Le coach demande un ‘’time-out’’.
Réunis en cercle autour de notre banc, on attend les instructions. Le frère Viger, au centre, essaye de calmer le jeu. Il décrète que d’ici la fin du match, ce sera un ‘’men-to-men’’ (une couverture à un contre un), histoire de protéger notre avance. Il nomme les joueurs qui en porteront la responsabilité. Tomba, Ben, Yvon, Provost et… Prévost à l’aile gauche ! Avant que je n’aie le temps de réaliser ce qui m’arrive, il m’amène un peu à l’écart et me dit :
– Je te fais confiance…, avec une tonne de sous-entendus qu’il n’a vraiment pas besoin de m’expliquer. C’est clair, il a besoin de forces fraîches, les autres étant tous passablement fatigués. Et je n’ai pas droit à l’erreur…Je saute sur le terrain gonflé à bloc. Il n’est absolument pas question de décevoir qui que ce soit. Ce genre de situation est dans mes cordes. En tout cas, c’est ce que pense le coach. Il est vrai que dans un rôle défensif comme celui là, je suis une vraie teigne : hargneux, collant et baveux. Je ne lâcherai pas mon homme d’un poil, dussais-je me coller dessus à la ‘’Crazy-glue’’.
Mon adversaire est un ailier auquel j’ai fait face un peu plus tôt dans la partie. Je lui avais alors fait perdre les pédales en m’accrochant à un ballon qu’il me disputait âprement. À sa grande surprise, j’avais fini par le lui arracher des mains. Il n’avait pas pu s’empêcher de lâcher un ‘’tabarnak’’ bien senti ce qui lui avait valu une faute technique. Je devine à son air courroucé qu’il n’est pas du tout content de me retrouver. Net avantage psychologique pour moi !
Je me mets immédiatement à le suivre comme son ombre. Grâce à notre couverture défensive, c’est à grand peine qu’ils réussissent à mettre le ballon en jeu. Le porteur a constamment un adversaire qui le harcèle tandis que tous ses coéquipiers sont étroitement surveillés, ce qui rend toute tentative de passe vraiment hasardeuse. On gagne du temps. Beaucoup de temps. À un moment donné, on réussit même à reprendre possession du ballon. Je me lance à l’attaque. Je reçois une passe parfaite presque directement sous le panier. Je lance le ballon. Une fraction de seconde plus tard, je sens le coude d’un adversaire m’effleurer le ventre. Je sais que j’ai raté mon lancer. Dans un éclair, je décide alors de jouer le grand jeu. Je me jette par terre en me tenant l’abdomen à deux mains, feignant une douleur intense. Coup de sifflet. Ça marche !
L’autre a beau protester de son innocence, arguant qu’il m’a à peine touché, rien n’y fait. J’ai droit à deux lancers-francs. Du banc, l’instructeur me fait de grands signes. Ce n’est pas nécessaire, j’ai tout compris : l’important n’est pas tant de marquer mais d’écouler le maximum de temps. J’ai droit à dix secondes pour chaque lancer, je vais les utiliser pleinement. Je prends donc bien mon temps. La foule hurle et tente de me déconcentrer. Je les entends mais je garde un calme olympien. Mes coéquipiers en sont grandement impressionnés d’après ce qu’ils m’en diront plus tard. J’effectue mon premier tir… Raté ! Pas grave, le chronomètre tourne inexorablement. Deuxième tir… Réussi ! Sous les huées, je reçois une tonne de félicitations et de tapes dans le dos. Je jette un regard à l’horloge : il reste moins d’une minute à faire. Avec une avance de quatre points, l’affaire est dans le sac. À moins d’une malchance incroyable, et même s’ils marquent un panier immédiatement, nous sommes sûrs de reprendre le contrôle, d’écouler les dernières secondes et de gagner ! J’éprouve une sensation incroyable. Un souvenir impérissable est né…
C’est à partir de ce moment-là que j’ai su que j’avais pleinement mérité ma place dans l’équipe. Qu’il n’était pas absolument nécessaire d’être le meilleur. Qu’il suffisait plutôt de donner le meilleur de soi-même dans une situation donnée. Qu’une équipe formait un tout dans laquelle chacun avait sa place, indispensable, si effacée soit-elle.
Si vous désirez de plus amples informations:
– rejoignez la page Facebook du groupe des anciens du Patro Le Prévost
– ou bien, consultez le site du Patro Villeray qui a pris la suite,
– rien ne vous empêche également, d’ajouter vos propres commentaires et souvenirs ci-dessous.
Références et sources
© SHP et Pierre Prévost, 2021.
Très intéressant!
C’est très bien écrit
Dites-moi quand votre livre sortira?
Merci beaucoup Pierre!
Merci Pierre pour ce récit palpitant que tu as osé raconté franchement sans tenter d’embellir les faits, c’est tout à non honneur!
La mémoire: des souvenirs en conserve.
Pierre Formidable texte digne des grands scopitones.
Sur la photo le sculpteur André Fournelle et le cinéaste Jean Gagné, qui aussi se souvient de ta fougue et ton dynamisme, bravo à ta plume qui frétille sur ce papier qui nous réjouit.
J.G.
Toujours aussi agréable à lire les aventures d’un grand sportif, je ne te connaissais pas aussi bon comédien, un p’tit vite en plus, falsifier un baptistaire et feindre une blessure au jeu, tu m’as bien fait rire avec ça.
J’ai très hâte de lire la suite de tes aventures, elles sont toujours agréables à lire.
A très bientôt pour la suite, Bisou xxx
Allô, encore du super beau texte!!!
Vraiment très excitant comme lecture !
Je me croyais devant l’écran à regarder cette partie si bien décrite par Pierre,comme à l’époque d’un commentateur sportif, très vivant, dont j’ai malheureusement oublié le nom.
J’étais curieuse de savoir si le nom de Crazy Glue existait déjà à cette époque ?
Ma recherche m’a conduite à ce lien très intéressant:
https://www.loctite-consommateur.fr/fr/comment-reparer/super-glue-tout-ce-que-vous-devez-savoir.html
Merci de nous offrir cet espace de partage qui ne saurait être remplacé par d’uniques photos encore en noir et blanc.
Au plaisir de poursuivre la lecture de ces vibrants témoignages.
Louise
Merci beaucoup de votre commentaire.
Le commentateur sportif auquel vous faites référence me semble être soit Michel Normandin ou encore René Lecavalier.
Je crois bien que la Crazy Glue existait déjà, mais je ne suis pas sûr à 100%. De toutes façons, l’effet reste le même. LOL !
Superbe chronique !!!
Très bon texte Pierre,
Moi et probablement Coco aussi avons eu les oreilles gelées en gardant les buts au Patro. Par contre, je ne jouais pas au basket car je n’aimais pas et je n’aime pas plus aujourd’hui.
Merci encore de nous faire voyager dans le temps !
“Tenee weene bikini”
Mon cher Pierre je n’étais pas au Québec dans ces moments là; mais ton souvenir vivace sur cette chanson américiane des années 60 me rappelle celle que notre célèbre Dalida avait reprise dans une adaptation française sous le titre bizarre de “Itsi bitsi ouini, tout petit, petit bikini“.
Je me souviens très bien que cette chanson entrainante tournait en boucle sur toute les radios françaises et animait l’ambiance de nos fêtes foraines.
Quel bon texte !
J’ai lu avec beaucoup de plaisir ce récit des beaux souvenirs composés par ces voyages sportifs et découvertes de Scopitone au Madrid.
Bravo et merci de partager ces souvenirs avec autant d’enthousiasme.