Rue Garnier
Quelle est l’origine de la rue Garnier ?
Charles Garnier (1606-1649), jésuite, arrivé au Québec en 1636. Désirant devenir missionnaire, son père lui avait tout d’abord interdit d’aller en Nouvelle-France. Cette permission lui fut finalement accordée et il arriva à Québec en 1636, sachant qu’il ne quitterait plus jamais le pays.
Missionnaire en Nouvelle-France il fut tué par les Iroquois. Un des huit martyrs canadiens, il fut canonisé en 1930.
Au 4605 rue Garnier
En 1979 j’emménage au 3e étage du 4605 rue Garnier. Adieu les maisons de chambre ! J’y suis restée 35 ans lorsque j’ai dû déménager dans une résidence pour retraités autonomes et semi-autonomes. Trente-cinq belles années dans mon atelier dans lequel je pouvais laisser échapper de la peinture sur le plancher en contreplaqué et accrocher ce que je voulais aux murs.
À mon avis la rue Garnier est la plus belle rue du Plateau, du moins à partir de Mont-Royal jusqu’à la rue Laurier.
Du haut de mon balcon avant, la beauté des arbres en toute saison
La visite arrive, quelle joie !
La Fête Saint-Jean Baptiste
Du haut de mon balcon, à l’occasion de la Fête Saint-Jean Baptiste j’observais les festivités chez les Petits frères des pauvres. Précurseurs de l’action sociale auprès des aînés dans une société soucieuse de ses jeunes, Les Petits Frères cherchent à rendre la dignité et la joie de vivre à des personnes aînées oubliées de tous.
L’église Saint-Stanislas de Kostka
Un peu au nord coin Garnier et Saint-Joseph, l’église Saint-Stanislas de Kostka fondée en 1910 abrite, au sous-sol, La Maison d’Aurore, organisme communautaire qui offre l’aide aux devoirs pour les enfants référés par les écoles primaires du Plateau (auquel j’ai participé plusieurs années), un soutien individuel: information, référence, écoute, suivi, accompagnement et aide aux formulaires.
Ouverte à tous, elle offre des, repas communautaires et soirées citoyennes, des activités pour personnes âgées de 50 ans et plus: tricot, mise en forme, yoga sur chaise, informatique, ateliers d’arts visuels, projets intergénérationnels et cercle de lecture, des ateliers culinaires, cuisines.
La rue Mont-Royal tout près foisonne de restaurants, de marchés de toutes sortes à la portée de main. Le vrai bonheur.
De mon balcon arrière, encore de la beauté
Charles Garnier (1606-1649), jésuite, arrivé au Québec en 1636. Désirant devenir missionnaire, son père lui avait tout d’abord interdit d’aller en Nouvelle-France. Cette permission lui fut finalement accordée et il arriva à Québec en 1636, sachant qu’il ne quitterait plus jamais le pays.
Missionnaire en Nouvelle-France il fut tué par les Iroquois. Un des huit martyrs canadiens, il fut canonisé en 1930.
Au 4605 rue Garnier
En 1979 j’emménage au 3e étage du 4605 rue Garnier. Adieu les maisons de chambre ! J’y suis restée 35 ans lorsque j’ai dû déménager dans une résidence pour retraités autonomes et semi-autonomes. Trente-cinq belles années dans mon atelier dans lequel je pouvais laisser échapper de la peinture sur le plancher en contreplaqué et accrocher ce que je voulais aux murs.
À mon avis la rue Garnier est la plus belle rue du Plateau, du moins à partir de Mont-Royal jusqu’à la rue Laurier.
Du haut de mon balcon avant, la beauté des arbres en toute saison
La visite arrive, quelle joie !
La Fête Saint-Jean Baptiste
Du haut de mon balcon, à l’occasion de la Fête Saint-Jean Baptiste j’observais les festivités chez les Petits frères des pauvres. Précurseurs de l’action sociale auprès des aînés dans une société soucieuse de ses jeunes, Les Petits Frères cherchent à rendre la dignité et la joie de vivre à des personnes aînées oubliées de tous.
L’église Saint-Stanislas de Kostka
Un peu au nord coin Garnier et Saint-Joseph, l’église Saint-Stanislas de Kostka fondée en 1910 abrite, au sous-sol, La Maison d’Aurore, organisme communautaire qui offre l’aide aux devoirs pour les enfants référés par les écoles primaires du Plateau (auquel j’ai participé plusieurs années), un soutien individuel: information, référence, écoute, suivi, accompagnement et aide aux formulaires.
Ouverte à tous, elle offre des, repas communautaires et soirées citoyennes, des activités pour personnes âgées de 50 ans et plus: tricot, mise en forme, yoga sur chaise, informatique, ateliers d’arts visuels, projets intergénérationnels et cercle de lecture, des ateliers culinaires, cuisines.
La rue Mont-Royal tout près foisonne de restaurants, de marchés de toutes sortes à la portée de main. Le vrai bonheur.
De mon balcon arrière, encore de la beauté
Neuf ans aprés j’ai voulu y retourner pour retrouver mon logis d’antan, tout était encore là rien n’avait changé, j’étais heureuse et fière de le retrouver intact.
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De mon petit coin de France, je lis tous ces commentaires qui me rappellent mes beaux voyages au Québec, et bien sûr mes visites à Pauline rue Garnier. Je me souviens de notre rencontre en 1985.
J’ai eu beaucoup de chance de découvrir ce quartier grâce à elle mais encore plus de chance de me faire cette nouvelle amie.
Quelle belle personne! Merci Pauline pour ton amitié si précieuse malgré la distance géographique entre nous.
Le Québec me manque, toi aussi!!
MERCI Chantal pour ce touchant commentaire.
Le Québec vous manque et la France et mes amis me manquent, mais ce n’est pas le moment de venir au Québec. On croule sous la neige et on gèle. Cet été peut-être ?
Bises à vous trois (je n’oublie pas le chien…) son nom… la MÉMOIRE !!!
Moi aussi j’adore mon quartier. Plus de trente ans déjà que j’habite au 4660. Je me déplace principalement à pied. C’est un quartier des plus intéressant à proximité des piscines et des cinémas. Quel bonheur!
J’y ai connu Pauline par une amie commune et nos vies d’artistes se sont déroulées agréablement dans ce quartier avec d’occasionnelles complicités.
Avec Pauline 2 collaborations à des projets artistiques à nos actifs et une belle complicité dans l’amour de cette rue Garnier.
Merci pour le très beau texte. Pour moi aussi, la rue Garnier est une des plus belles du Plateau. J’y ai demeuré durant mon enfance de 1959 à 1966. J’ai fréquenté l’École Paul-Bruchési ainsi que celle Des Saints-Anges sur le boul. Saint-Joseph. Que de belles années avec de merveilleux souvenirs ! Je ne peux aller sur le Plateau sans passer invariablement devant le 4553, 3e étage, lieu de notre ancienne demeure, pratiquement en face de la maison Des Petits Frères des Pauvres.
J’ai vécu dans ce quartier dans mon enfance. Je demeurais sur la rue Chambord en face de l’école Paul Bruchési. Mon grand-père a été sacristain à l’église Saint-Stanislas pendant 25 ans, en fait jusqu’à son décès accidentel en 1969.
J’y ai été baptisée, confirmée, première communion. Je garde de précieux souvenirs de ce quartier. Vous aimiez beaucoup votre quartier, votre rue Garnier.
Merci pour ces beaux souvenirs.
Votre commentaire m’a fait grand plaisir. J’ai dû avoir vu votre grand-père à l’église.
Ah ! le Plateau, je m’en ennuie.
Quelle belle histoire illustrée !
Je vois que tu as vécu 35 belles années dans ce quartier si chaleureux.
Je te souhaite autant de bonheur dans ton « nouveau chez toi ».
Comme le dit Gabriel si tout les habitants du Plateau aimaient leur rue comme dans cet article j’imagine qu’elles ne recevraient pas autant d’amour.
Comme ancien du Plateau j’aime y revenir et revoir l église de ma naissance et marcher dans les rues du quartier qui a fait mon histoire familiale paternelle et maternelle.
Liebe Polina,
Du hast einen schonen Artikel mit wunderbaren Fotos geschreibt.
Bravo. Zehr interessant!!!
« Chère Pauline
Vous avez écrit un bel article avec de magnifiques photos.
Bravo »
Danke, mein guter Freund
Polina
Félicitations Pauline!
Ton article rend bien tout le bonheur que tu as connu sur « ta » rue Garnier, la plus belle du Plateau! Tu as aimé ta grande maison, tu l’as bichonnée, y a accueilli tes amis pour des soupers et des fêtes, l’été du haut de ton balcon avec vue sur la rue, sur la maison des Petits Frères des Pauvres, sur les arbres tout en verdure.
Quelle bonne idée d’illustrer ton texte de photos qui font revivre ces moments.
Rien n’est oublié.
On voit que vous aimez vraiment votre rue Garnier. Si toutes les personnes du Plateau aimaient leurs rues comme ça, nous aurions un quartier encore plus magnifique que celui que nous connaissons aujourd’hui.
Félicitations Pauline tu es une artiste talentueuse et très généreuse merci pour tout un gros câlin
Maisons de chambres
Si vous désirez en savoir plus sur les maisons de chambres, je vous invite à revoir les commentaires posés sur un précédent article concernant une ancienne adresse de notre artiste et auteure.