Une promenade historique au parc La Fontaine
Ce dimanche 4 août 2024, malgré une petite chaleur estivale, une vingtaine de personnes se sont retrouvées pour une visite du parc La Fontaine, guidée par Gabriel Deschambault. Ce parc est l’un des trois grands de Montréal. Ce parc emblématique est cher au cœur de nombreuses générations de Montréalais.
Grâce à la météo clémente (mais un peu chaude), nous avons pu profiter pleinement de cette balade, juste avant que la pluie ne tombe « à boire debout » comme dirait mon épouse québécoise.
Gabriel Deschambault nous a captivés en racontant l’histoire détaillée du parc. Ensuite, nous avons commencé à nous promener afin de visiter quelques sites particuliers du parc.
Au cœur du parc, les deux lac, aménagés au début des années 1900 étaient alimentés à l’origine par deux ruisseaux provenant du mont Royal. À l’aide de photos anciennes, nous avons pu apprécier les talents des architectes du paysage et des jardiniers ayant œuvré au parc depuis près d’un siècle et demi. Nous avons pu nous rappeler des trésors comme le chalet original avec ses canots et gondoles, les serres, les chemins autour des lacs, la fontaine lumineuse offerte par la compagnie Westinghouse et qui attends patiemment sa remise en service, le charme romantique du pont des amoureux devenu maintenant un pont moderne, mais qui a malgré tout conservé sa cascade et le Théâtre de Verdure, récemment reconstruit, mais en moins verdoyant.
Près du belvédère de la fontaine, Gabriel nous a parlé du Jardin des Merveilles, une oasis enchantée où les visiteurs se perdaient dans des paysages de contes de fées. On répète toujours que ce lieu a été la plus fantastique «usine à souvenirs» pour des milliers d’enfants montréalais.Nous avons également eu le privilège d’avoir avec nous, Monsieur Roger Latour, éminent et généreux spécialiste des arbres et de la nature qui nous accompagne au parc. Devant les imposants peupliers centenaires, Roger Latour nous a rappelé qu’en 1916, 101 peupliers carolins avaient été plantés pour délimiter une esplanade d’abord utilisée par les militaires pour leurs manœuvres puis lieu de rassemblement de toutes sortes d’événements civils ou religieux. Au fil du temps, beaucoup de ces peupliers ont été abattus pour faire place à des bâtiments et des terrains de jeux. aujourd’hui, seuls une vingtaine de ces témoins patrimoniaux subsistent.
Après deux heures de découvertes, nous nous sommes quittés devant l’auditorium de l’école « Le Plateau » précurseur de la Place des Arts, où de nombreux personnages illustres, y compris notre guide préféré, se sont formés.
Remarque : Le peuplier carolin, ou peuplier de Caroline, est un hybride du peuplier deltoide (Populus deltoides) et du peuplier noir (Popullus nigra). Il se multiplie facilement par simple bouturage.
Grâce à la météo clémente (mais un peu chaude), nous avons pu profiter pleinement de cette balade, juste avant que la pluie ne tombe « à boire debout » comme dirait mon épouse québécoise.
Gabriel Deschambault nous a captivés en racontant l’histoire détaillée du parc. Ensuite, nous avons commencé à nous promener afin de visiter quelques sites particuliers du parc.
Au cœur du parc, les deux lac, aménagés au début des années 1900 étaient alimentés à l’origine par deux ruisseaux provenant du mont Royal. À l’aide de photos anciennes, nous avons pu apprécier les talents des architectes du paysage et des jardiniers ayant œuvré au parc depuis près d’un siècle et demi. Nous avons pu nous rappeler des trésors comme le chalet original avec ses canots et gondoles, les serres, les chemins autour des lacs, la fontaine lumineuse offerte par la compagnie Westinghouse et qui attends patiemment sa remise en service, le charme romantique du pont des amoureux devenu maintenant un pont moderne, mais qui a malgré tout conservé sa cascade et le Théâtre de Verdure, récemment reconstruit, mais en moins verdoyant.
Près du belvédère de la fontaine, Gabriel nous a parlé du Jardin des Merveilles, une oasis enchantée où les visiteurs se perdaient dans des paysages de contes de fées. On répète toujours que ce lieu a été la plus fantastique «usine à souvenirs» pour des milliers d’enfants montréalais.Nous avons également eu le privilège d’avoir avec nous, Monsieur Roger Latour, éminent et généreux spécialiste des arbres et de la nature qui nous accompagne au parc. Devant les imposants peupliers centenaires, Roger Latour nous a rappelé qu’en 1916, 101 peupliers carolins avaient été plantés pour délimiter une esplanade d’abord utilisée par les militaires pour leurs manœuvres puis lieu de rassemblement de toutes sortes d’événements civils ou religieux. Au fil du temps, beaucoup de ces peupliers ont été abattus pour faire place à des bâtiments et des terrains de jeux. aujourd’hui, seuls une vingtaine de ces témoins patrimoniaux subsistent.
Après deux heures de découvertes, nous nous sommes quittés devant l’auditorium de l’école « Le Plateau » précurseur de la Place des Arts, où de nombreux personnages illustres, y compris notre guide préféré, se sont formés.
Remarque : Le peuplier carolin, ou peuplier de Caroline, est un hybride du peuplier deltoide (Populus deltoides) et du peuplier noir (Popullus nigra). Il se multiplie facilement par simple bouturage.
Nous remercions chaleureusement les participants pour leur présence et l’intérêt manifesté tout au long de la visite
Nous invitons aussi à visiter le blog «Flora Urbana 2» de Roger Latour , afin de faire plein de découvertes et pour tout connaître des arbres montréalais.
Et sur le site de la société d’histoire vous trouverez tout un lot de cartes postales anciennes relatives au parc La Fontaine à cette adresse.
© SHP Ange Pasquini et Gabriel Deschambault, 2024.
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Belle chronique sur la parc Lafontaine!
Merci M. Pasquini pour ce compte rendu pertinent. J’espère que le parc La Fontaine retrouvera sa superbe avec une jolie fontaine.
Je me souviens de vote article « Souvenirs avec grand-maman » et de votre phrase: « Occasionnellement, l’été, nous marchions jusqu’au parc Lafontaine. C’était quand même loin pour elle. Nous y regardions les canards voguer sur l’étang artificiel ou encore nous observions les jeux d’eau multicolores de la fontaine. »
Et je comprends mieux pourquoi vous avez hâte de revoir fonctionner cette fontaine un jour.
Toujours un plaisir de vous lire et d’en apprendre d’avantage sur ce parc légendaire.
Que de beaux souvenirs pour moi qui habitait rue Garnier coin Mont-Royal ! Les années passent et j’ai dû déménager à Ahuntsic, que j’apprécie mais qui n’a pas la même vitalité que le Plateau.