On a marché sur les traces de la rue des Carrières
C’est ce que nous avons voulu savoir, nous, les curieux, les flâneurs, les amoureux du Plateau-Mont-Royal, en suivant les pas de notre guide, Justin Bur, un dimanche de septembre 2023.
Notre périple a commencé au pied de l’église Saint-Jean-Baptiste, majestueuse et imposante, autour de laquelle s’est développée la paroisse du même nom. Nous avons ensuite emprunté la rue Henri-Julien, qui porte le nom d’un célèbre caricaturiste québécois, et croisé l’avenue du Mont-Royal, où coulait jadis un ruisseau qui alimentait la tannerie Duplessis Bélair au XVIIIe siècle. Cette tannerie n’était pas la première du Plateau : il y en avait une autre, plus ancienne, celle des Després-Duplessis, qui exploitait les eaux du ruisseau du Mile-End, sis près de la station Laurier. Ces deux industries sont des marqueurs de la naissance du Plateau.
Justin nous a appris que l’avenue du Mont-Royal n’allait pas plus loin pas à l’époque. C’était un vieux chemin rural qui menait à Saint-Michel et qui faisait un angle droit. Il a changé plusieurs fois de nom : chemin Saint-Michel en 1850, chemin des Tanneries jusqu’en 1870, rue Carrières en 1875, rue des Carrières vers 1920.
En 1935 il a aussi été segmenté en trois parties : rue Gilford, rue Berri et rue des Carrières. A noter que la portion qui longe la voie ferrée a un rapport lointain avec les carrières.
Nous avons continué notre balade dans la rue Gilford, où nous avons fait une pause à l’intersection de la rue Drolet puis avec la rue Grandpré pour admirer la série des maisons jumelles et la maison remarquable de Cornelius Lorge. Puis nous avons traversé la rue Saint-Denis et terminé notre parcours à la station Laurier, où nous avons pu admirer quelques photos souvenirs de notre promenade et localisé le lieu de la première tannerie.
Nota : Sans prétendre être exhaustive, la galerie de photos ci-après vous permettra de voir défiler nos quelques haltes.
© SHP et Ange Pasquini, 2023.
Mon souvenir de la rue Des Carrières…..
Année 60…Le Syndicat des employés de bureau d’Hydro Québec y avait un local dans un sous sol d’une maison,
Un peu à l’est de Delorimier.
Je suis avec intérêt les visites de M. Bur même si c’est à l’ordi. Merci.
Une très belle marche historique
Merci Justin pour cette animation très documentée comme d’habitude. J’ai appris énormément encore une fois on ne cesse jamais d’apprendre sur le Plateau d’antan.
En parlant de Cornélius Lorge je ne pouvais pas m’empêcher de faire une recherche, il était en affaires depuis 1852 selon le Lovell et en 1870-71 il était au 22 Saint-Laurent et au 21 aussi Saint-Laurent pour ses affaires. Il y avait seulement trois personnes avec le nom Lorge un g.Lorge était à cte Saint-Louis et j.b Lorge au 116 rue Saint-Constant aujourd’hui (rue de Bullion). En 1880-81 Cornélius habitait rue Carrières, en 1884-85 4 rue Carrières et en 1889-90 10 rue Carrières et l’année de son décès en 1894-72 rue Carrières selon le Lovell.
Très heureux de recevoir votre blog et de voir que nous suivons à peu près les mêmes voies de connaissance de notre histoire humaine.
Nous démarrons Dimanche 1er Octobre 2023 la 17è saison de nos « Balades Culturelles » mensuelles; le thème en sera: Les lieux de projections cinématographiques à Gençay de 1912 à 1992.
Lors de notre 6è saison (26 Mai 2013 – balade N°48), nous avions marché sur les traces de Jean CHEBROUX, sergent royal à Gençay au 18èS, dont le fils Jean-Baptiste CHEBROUX dit « La Tendresse » (1732-1801) est parti au Canada avec l’armée de Montcalm, et est l’ancêtre des famille Latendresse
(en présence de Jacques Latendresse, descendant)
Consulter les sites La Marchoise / Centre Culturel – La Marchoise/ Mairie de Gençay
Pierre CHEVRIER Co-Président du Centre Culturel – La Marchoise
Nous connaissons bien Jacques Latendresse un de nos membres pro actifs qui est l’auteur de quelques uns de nos articles (Pour les retrouver cliquez sur ce lien).
Je suppose que Gençay est bien cette commune voisine de Poitiers.
Très beau reportage photographique de cette visite qui nous présente, entre autres, le quartier des Pieds-Noirs, ces vaillants travailleurs des carrières (et aussi de vigoureux bagarreurs quand c’était le moment de s’affirmer).