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Commentaire

La “grocery” de grand-papa — 30 commentaires

  1. Wow si touchant l’histoire de votre grand-père. Bravo pour cet article. Lorsque j’ai fais les recherches pour le 750, Gilford, j’ai demandé à la famille Tourville s’il y avait des tabourets pour les clients, mais non… contrairement à l’épicerie de Onésime Pilon.

  2. C’est vraiment intéressant cet article et de lire les commentaires aussi. Est-ce qu’il y a des histoires ou photos de l’épicerie de la famille Soucis, coin Gilford et Fabre? On habite à cette adresse maintenant et j’espère trouver des informations à propos de cette ancienne épicerie.

    • Je n’ai pas de photo, mais je sais que le frère de mon père Arthur Pilon a travaillé à cet endroit pendant quelques années. Je crois, qu’il était comme un homme à tout faire. C’était une épicerie très appréciée par les gens du coin après la fermeture de l’épicerie de mon grand-père. Il y avait aussi de l’autre coté de la rue sur Gilford, la boucherie Émard, dont une fresque est sur le mur où il y avait l’entrée de la boucherie. Je me souviens de M. Émard et de sa femme, qui avaient toujours une cigarette au bec, même en tranchant les pièces de viande. Mme Émard voulait toujours me donner un bec quand j’arrivais, mais je n’aimais pas trop l’odeur de cigarette! 🙂 C’est surtout la grosse porte de la glacière qui m’impressionnait, toute en bois avec d’immenses charnières.

  3. Merci pour ce très touchant témoignage.
    Cela me rappelle un peu l’épicerie de mon arrière grand père (que je n’ai pas connue) puis de mon grand oncle, à Saint-Denis sur Richelieu. Merci de m’avoir rappeler tous ces souvenirs lointains (j’avais 5 ou 6 ans seulement).

  4. Bonjour M. Pilon,
    Que de souvenirs, je suis plus jeune et mes souvenirs datent de 1971, ayant travaillé à la Boucherie Marcel Emard (1602) comme livreur et comme plusieurs s’en souviennet, sa dame jasait et jasait suffisamment si bien que les clients avaient de la difficulté à repartir!
    Votre épicerie comportait à une époque à l’arrière un hangar à glace au nom de Duquette!
    Que de beaux souvenirs!

    • Merci pour votre commentaire.
      Je me souviens surtout des becs mouillés à odeur de cigarettes de Mme Émard! 🙂 Mais, elle était si gentille et son mari aussi, mais moi en ti-gars de 4-5 ans, j’aimais pas beaucoup aller là, mais ma mère m’amenait toujours avec elle, son petit dernier!
      De beaux souvenirs quand même que tout ça.

  5. Très Grand Merci!
    Nous sommes les actuels résidents du 2e étage (1609 Gilford) depuis 1993 et on avait eu par le biais d’un voisin , Gilles Dion, quelques photos anciennes de la maison, y ayant d’ailleurs habité lui-même dans sa jeunesse. L’une d’entre-elles à l’intérieur de l’épicerie est d’ailleurs plus grande avec plus de détails. Si vous voulez que je vous les envoie, relancez moi sur mon adresse courriel pour que je puisse vous les acheminer.
    Encore un Grand Merci pour ce Travail de Mémoire.
    Mario Giroux et Josiane Lefebvre

    • Merci pour votre commentaire.
      Je viens de vous envoyer un courriel aujourd’hui même en réponse à votre commentaire.
      Je suis très intéressé par vos propos.

  6. Bonjour,

    Notre famille a vécu plusieurs années au 1581 rue Gilford, soit à 5 portes à l’ouest de l’épicerie de monsieur Arthur Pilon. Mon frère, plus vieux que moi, a livré des commandes avec la bicyclette de monsieur Pilon.
    J’ai également travaillé sous la supervision de monsieur Pilon, comme quêteur à l’église Saint-Stanislas de Kostka, aux messes du dimanche: monsieur Pilon était responsable des placiers et quêteurs.
    Au début, la maison à côté de notre logement comprenait lesalon de barbier de monsieur Sénécal et plus tard ce fut un bijoutier, monsieur Lemire.
    Il y avait également une buanderie chinoise au coin de Fabre, nord-ouest de Gilford et une épicerie de la famille Soucis, nord-est, qui faisait aussi crédit à ses clients.

    • Arthur était le fils de mon grand-père et frère de mon père Louis. Quand l’épicerie a été vendue, Arthur a été travaillé chez Soucis! Mon père faisait partie de l’Amicale Saint-Stanislas et était aussi placier et quêteur à la messe.

  7. Merci encore Monsieur Robert,
    Tous ces petits détails d’une vie passée, avec des photos qui rendent le sujet encore plus véridique. J’ai souvenir aussi d’être allée à la “grocery” du coin et faire préparer une tranche de steak dans la ronde, à la demande de ma mère.

  8. Le problème avec ce beau texte de Robert Pilon c’est que …on va lui en demander d’autres. Assez fréquemment, sur le site de la gang du Plateau, Robert ajoute plein de détails sur les commentaires des membres de la «gang». C’est d’ailleurs là qu’il a été recruté pour ce texte.
    En effet, cette rubrique, qui s’esquisse avec les anciens commerces familiaux, est des plus intéressantes. C’est la source de petits détails sur les habitudes des gens, leur mode de vie aussi. Cela permet de bien saisir le quotidien de ce temps.
    Alors, Robert ! À quand le prochain?
    Le secteur plus à l’est de Papineau (De Lorimier) manque un peu de souvenirs.
    Merci pour le texte et les photos.

    • Merci! Ça m’a donné effectivement le goût d’écrire d’autres souvenirs de jeunesse sur le Plateau. Attendons l’inspiration!

  9. Fort intéressant
    Belle reconstitution de l’époque.
    Mes grands-parents maternels, Wilhelm Léger et Emma Laberge, habitaient au 1951 Gilford, soit tout près du 1613!

  10. Cher Robert,
    C’est avec un petit bonheur dans le coeur que de lire cette “chronique d’époque”.
    Qui de nous, enfant, n’a pas eu à aller chercher la livre de steak haché à la grocery qui manquait pour le repas.
    En main, nous avions le dollar (en papier) qui venait avec les consignes de maman: “Amuse toi pas en chemin!” ou
    “Tu ramènes le change au complet!”. (1lb pour 88¢).
    Ou encore, en visite chez Grand-Papa, le dimanche, la petite tournée des bonbons à 1¢ au Marché Brochu, coin Marie Anne et Brébeuf.
    En chacun de nous dorment ces petits trésors de souvenirs.

    • Merci pour ces souvenirs de jeunesse! C’est toujours plaisant d’entendre ce genre d’histoire!

  11. Votre grand-père serait actuellement “IN”
    Depuis quelques années la consommatrice revient aux petites boutiques spécialisées. Le concept est un retour aux contacts plus humain.
    Signes des temps nouveaux ou retour aux sources, un peu des deux!
    Félicitations a vous pour ce délicieux moment.

  12. Merci Robert pour ce très beau témoignage.
    On croirait y être. Les photos sont d’une clarté remarquable. Mon arrière grand-père était marchand général (son père aussi). C’était à Saint-Denis sur Richelieu et quand j’étais petite, son magasin ressemblait encore un peu à celui de votre grand père. C’est un super marché maintenant…
    Comme le métier de marchand rayonnait sur l’entourage alors, je n’en reviens pas.

    • Merci! Vous avez tout à fait raison dans vos propos, quand on dit que l’épicerie était un lieu de rencontres du quartier. Je me souviens quand j’allais à la boucherie Émard avec ma mère et que la femme du boucher m’embrassait sur les joues quand j’entrais et qu’elle jasait ensuite avec ma mère des potins, pendant que M. Émard préparait sa commande.

        • Normal, Michel Tremblay demeurait coin Gilford et Mont-Royal et puis après sur Fabre, une rue à côté de Marquette.
          De plus, j’ai eu une enfance un peu semblable. Il écoutait les histoires de sa mère et de ses tantes, caché sous la table. Moi, j’écoutais les histoires de ma mère et de mes cinq sœurs, accoté sur le radiateur dans le salon en regardant dehors avec le store peu ouvert pour espionner la rue! 🙂

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