Bannière de la Société d'histoire du Plateau-Mont-Royal

Commentaire

Souvenirs d’enfance rue Saint-Hubert, entre le Chinois, les frites et les guenilles — 8 commentaires

  1. Dans mon coin, il y avait aussi un Chinois chez qui j’allais parfois porter les chemises de mon père pour les faire laver, presser et empeser. Je crois que son commerce logeait sur la rue Bordeau au nord de la rue Gauthier. Il portait fièrement une longue tresse de cheveux noirs et un kimono. Il nous recevait derrière une grille qui ressemblait à un guichet de banque. Il était toujours souriant et très poli.

  2. En plus du restaurant Asia, un des meilleurs, juste à côté il y avait Tony Pappas…le cordonnier.
    Et plus loin, sur Mont-Royal, entre les rues Papineau et Marquette, côté sud le Café Banquet au 2e étage, le resto chinois. On y faisait nos devoirs vers 16h30, en bas il y avait la pharmacie Paquin.
    Et au coin de Marquette…la célèbre madame Bouré,,,,qui vendait de la lingerie fine.

  3. Que de souvenirs! Plus au nord du Plateau, nous avions aussi notre guenillou (sans doute le même) et notre chinois, en plus du marchand de glace qui criait “ice, d’la glace”.

  4. Rue Chabot…Un peu au nord de Mont Royal…il
    Y avait un chinois…repassage…etc
    Jeune on avait peur….

  5. “Picouille” : c’est une expression typiquement canadienne française d’antan. et pour les “guenillous” on disait plein de poux et les oreilles plein de poils, car souvent ils avaient les oreilles pleines de poils et pas très propres.
    Vous me rappeler beaucoup de souvenirs sur Mont-Royal près de Papineau il y en avait un blanchisseur aussi près du resto Asia.

    • Au bas de l’article nous avons rappelé le lien vers la boutique sur l’empois chinois dont vous faites mention.

    • La langue est vivante et évolue. En latin, le nom de l’animal cheval se disait “equus”, d’où nous viennent les mots équitation, équestre et équidés (Famille de mammifères herbivores à pattes terminées par un seul doigt : cheval, âne, zèbre, etc.)

      Mais le peuple romain, non pas l’aristocratie, mais la plèbe, qui était plutôt pauvre, ne possédait que de vieux chevaux rabougris qu’ils appelaient “caval”, l’équivalent de notre mot “picouille” d’aujourd’hui.

      Et avec le temps et le nombre (les plébiens étant bien plus nombreux que les aristocrates romains) le mot latin “caval” a prévalu sur celui de “equus”.

      C’est pour ça qu’aujourd’hui, on dit “cheval” et cavalier, cavalerie, cavaler, cavalcader, etc.

  6. Connaissiez-vous le mot “picouille”?
    Sans doute que oui, mais en bon français ce mot m’était inconnu. Voilà pourquoi entre autre j’adore gérer ce site, à chaque fois je pars à la découverte de ces expressions nouvelles et savoureuses pour moi.
    Ainsi une picouille peut être un mauvais cheval, un canasson.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>