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Commentaire

Mon premier terrain d’aventures — 7 commentaires

  1. Les «aventures» de Robert Caron méritent une médaille. Ses histoires sont celles de tous les enfants des années 1960 qui ont grandi sur le Plateau. On y retrouve l’insouciance et la légèreté qui caractérisent l’enfance et ses jeux. C’est probablement encore pareil aujourd’hui sauf que … ça a bien changé !!!!
    Robert n’avait pas de tablette électronique, ni de Nintendo ou de X box; juste une petite voiture avec un genou dedans et une jambe qui pousse sur le trottoir.
    J’ai moi même pratiqué ces petites voitures (j’avais payé la mienne, une Leader, avec mon «salaire» de camelot avec mon frère). Je livrais des commandes pour le Dominion angle Boyer et Mont-Royal et aussi des journaux sur ma rue. Finalement, J’ai probablement dû faire l’équivalent d’un aller retour à la lune et user bien des souliers avec cette voiture.

    • Laisser les enfant évoluer dans leur petit monde de découvertes avec tous les risques que cela comporte est le meilleur gage d’une vie équilibrée.
      Expérimenter les effets de la loi de la gravité quand on est haut comme trois pommes, ça permet d’éviter le pire pour l’avenir, bien que !
      C’est tout jeune qu’on découvre que rien n’est éternel, surtout pas nos jouets. On apprend à apprécier notre bon voisin, lui-même père de 6 gars, qui a soudé plus d’une fois la fourche de mon tricycle.
      C’est maintenant que je sais que c’est la petite enfance qui façonne notre vie adulte.
      Merci à mes parents et à tous ceux qui ont fait partie de mon univers. J’inclus tous ceux qui m’ont acheté des cierges, des « Tag day » et donné les bonbons à l’Halloween. J’ai appris qu’il fallait grimper haut pour les mériter !

  2. Ce fût un plaisir de vous lire relater des souvenirs d’enfance du Plateau, c’est toujours un délice en continue et il y en a tellement d’autres.

  3. Bravo et bonjour Robert Caron
    Votre nom me dit quelque chose, le mien est Robert Cédilotte et dans les mêmes années que vous, j’habitais au 4644 rue Fabre. Ainsi votre histoire ressemble beaucoup à la mienne. Que de bons souvenirs dans ce quartier n’est-ce pas ! De plus je demeurais à quelques portes de Michel Tremblay, oui le célèbre Tremblay qui était dans ma classe en 5e année en même temps qu’Antoine Ferland le frère du célèbre Jean Pierre. Mes parents étaient très croyants et je fus enfant de cœur à la fameuse église de Saint-Stanislas. Ma mère travaillait au magasin Lindor près de chez Dionne sur la rue Mont-Royal et mon père fut exploité par les anglais de la Canadian Spool and Cotton au coin de Pie-Neuf et Notre-Dame.
    Au plaisir d’un prochain partage.

    • Nous nous sommes sans doute croisés à l’école primaire Saint-Stanislas.
      J’habitais à un jet de pierres de la comédienne Gisèle Morissette, qui a joué dans les Belles Histoires d’en-Haut.
      Heureux de vos commentaires.

  4. Voici en 1947, ce que pouvait représenter le fameux quadrilatère de l’enfance de Robert Caron et dans lequel il évoluait avec sa bande. Depuis certains espaces du côté de la rue Fabre surtout, ont été utilisés pour y construire d’autres condominium.

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