Revue musicale des années 40
Au début des années 1910, Rosa acheta un piano en acajou. Elle demeurait alors chez ses parents. Patrick, son frère de 9 ans plus jeune, apprit à jouer du piano à l’oreille.
Lorsque Rosa se maria, elle apporta avec elle son piano. Patrick allait souvent lui rendre visite et continua ainsi à en jouer au grand plaisir de Rosa et des enfants. Rosa aimait la musique.
À mon grand émerveillement, 11 partitions de musique datées autour de 1940 parvinrent jusqu’à nous. Ces partitions sont des feuillets de 4 pages. Sur la première page se trouve la présentation, suivie de la partition elle-même, puis sur la dernière, de la publicité d’époque. Ces onze différentes partitions nous révèlent le goût musical de Rosa ainsi qu’un aperçu culturel de cette époque. C’est aussi ce que nous pouvions entendre à la radio. Chacune d’elle comporte une mine d’informations. Parmi les centaines de partitions qui existaient vers 1940, seul ces 11 possédaient une valeur sentimentale pour moi et Rosa Bélair.
Au fil des semaines, je vous propose de partir à la découverte de chacune des chansons rappelées ci-dessous et donc la suite au prochain article.
Les Gars de la Marine
marche chantée
Ninon (Ne me dites pas non)
one-step chanté Henry Garat
Mon Petit Papa (Ah! La belle journée)
Chantée au Canada par Irène Hilda
On n’a pas tous les jours vingt ans!
Chanté par Jean Clément
Bohémienne aux yeux noirs
Chanté au Canada par Jean Lalonde
Si tu reviens
Chanté par Reda Caire
Écris-moi
Chanté par Tino Rossi
Ne partez pas déjà
Chanté par Reda Caire
Quand on déjeune à deux
Chanté par Guy Berry
Comme une Rose
Chanté par Rina Ketty
N’oublie pas ta prière
Chanté par le soldat Lebrun, Roland de son prénom
Crédit photos Jacques Latendresse.
Que j’aime donc lire ces beaux souvenirs de tous et chacuns, chacunes.
Bravo
J’ai surtout connu cette grand-mère déjà âgée, porteuse d’une prothèse pour malentendants et d’un sac pour stomie, confinée à sa cuisine. Elle nous fabriquait de merveilleux petits gâteaux qui ne s’appelaient pas encore cupcake, cuits au four à bois, d’une densité presque croquante. Un Jour de l’An des années 1950, un cousin ado en a bouffé quelques dizaines à lui seul…
C’est très inattendu et réconfortant de découvrir qu’elle avait aussi une zone sensible. J’ai retrouvé certains des airs qu’elle aimait sur une chaîne de musique en continu. C’est d’une esthétique hyper vintage, plutôt une curiosité pour nos oreilles actuelles, un charmant voyage musical dans le temps.
Je partage les mêmes souvenirs que Claude au sujet de notre grand-mère qui semblait si âgée dans mon enfance, sans doute plus jeune que moi aujourd’hui. Je ne lui connaissais pas ce goût pour la musique, par contre les petits gâteaux du Jour de l’an je m’en souviens très bien, mais ce que mon frère ne sait pas c’est que j’avais compétitionné avec mon cousin, il avait sans doute gagné ??. Merci à Jacques pour le partage de ces petits trésors.
Si vous ne connaissez pas ces chansons qui étaient toutes très populaires ou encore si vous avez envie de les réécouter, elles sont toutes disponibles sur YouTube sauf Quand on déjeune à deux de Guy Berry. Pour la bohémienne aux grands yeux noirs, on a la version de Tino Rossi (plutôt que Jean Lalonde) Bonne audition. Merci pour ces souvenirs partagés.
Bohémienne aux yeux noirs, mon parrain chantait cette chanson si souvent. Beau souvenir. Les chansons du début du siècle dernier, étaient douces à mes oreilles.
…Rosa aimait la musique …
Je présume que parmi sa descendance nous allons retrouver quelques mélomanes, ayant l’oreille musicale aujourd’hui, cela peut sauter parfois une ou deux générations..
J’ai oublié son frère Patrick, 9 ans plus jeune qui apprit à jouer du piano à l’oreille. C’est à dire qu’il avait un beau talent; l’oreille musicale.