Du Covid-19 …au “bicycle” à trois roues
Faut croire que le confinement n’a pas encore d’effets bénéfiques sur le retour des souvenirs chez nos lecteurs. C’est tant mieux d’une certaine façon, car dans l’immédiat, c’est encore préférable de garder le moral …plutôt que de garder juste nos vieux souvenirs.
Mais quand ces souvenirs sont trop agréables à notre mémoire, pourquoi résister à les laisser refaire surface. Mes yeux se sont récemment posés sur une illustration qui m’a ramené plusieurs années en arrière.
C’est ainsi que je voudrais vous partager le très chaleureux souvenir de mon tricycle de jeunesse. C’était un vieux CCM brun roux, usagé, et réparé de multiples soudures. Il avait vraisemblablement fait la vie avec quelqu’un d’autre, avant de venir partager la mienne. Mais mon Dieu qu’il fonctionnait bien! Sans blagues, ce tricycle était parfait.
Aujourd’hui, le tricycle est réservé aux petits enfants et il arbore plus souvent qu’autrement des couleurs trop vives et des formes parfois loufoques.De nos jours, les enfants passent rapidement à la bicyclette, alors qu’à l’époque cela n’était accessible qu’aux adolescents.
Toujours est-il que mon tricycle possédait entre autres qualités, celle d’arborer un design parfait. Ses dimensions : hauteur, largeur, empattement, guidon, faisaient en sorte que sa conduite était facile et confortable, même avec un ou une passagère debout à l’arrière. La disposition des pédales permettait un démarrage sur les chapeaux de roues et la largeur de l’essieu arrière permettait de négocier les virages à haute vitesse et de façon sécuritaire. Tout un bolide !
Mais quand ces souvenirs sont trop agréables à notre mémoire, pourquoi résister à les laisser refaire surface. Mes yeux se sont récemment posés sur une illustration qui m’a ramené plusieurs années en arrière.
C’est ainsi que je voudrais vous partager le très chaleureux souvenir de mon tricycle de jeunesse. C’était un vieux CCM brun roux, usagé, et réparé de multiples soudures. Il avait vraisemblablement fait la vie avec quelqu’un d’autre, avant de venir partager la mienne. Mais mon Dieu qu’il fonctionnait bien! Sans blagues, ce tricycle était parfait.
Aujourd’hui, le tricycle est réservé aux petits enfants et il arbore plus souvent qu’autrement des couleurs trop vives et des formes parfois loufoques.De nos jours, les enfants passent rapidement à la bicyclette, alors qu’à l’époque cela n’était accessible qu’aux adolescents.
Toujours est-il que mon tricycle possédait entre autres qualités, celle d’arborer un design parfait. Ses dimensions : hauteur, largeur, empattement, guidon, faisaient en sorte que sa conduite était facile et confortable, même avec un ou une passagère debout à l’arrière. La disposition des pédales permettait un démarrage sur les chapeaux de roues et la largeur de l’essieu arrière permettait de négocier les virages à haute vitesse et de façon sécuritaire. Tout un bolide !
Sur cette photo de CarollAnn Tilly, on voit des enfants bien installés sur leur tricycle. Il me semble toutefois que le mien avait une “palette” à l’arrière pour transporter un passager, autrement que sur le seul essieu???Également, il arborait sous le guidon une petite plaque métallique embossée, avec les lettres CCM, ce qui à l’époque représentait le summum de la qualité pour ce genre d’articles. Je n’en étais pas peu fier. Comme vous voyez ça ne prenait pas grand-chose pour me contenter.
Je serais aussi bien curieux de connaître combien de «millage» il avait derrière la cravate, ce tricycle. Son circuit ordinaire se composait du trottoir ouest de Christophe-Colomb en enfilant les ruelles transversales pour revenir dans la grande ruelle longitudinale. J’y ai fait des milliers de tours et nous y avons fait des centaines de courses. Quelques fois, il y avait bien des rencontres inopinées avec des voitures circulant au tournant des petites ruelles, mais jamais d’accidents. Probablement par miracle !
En ce qui a trait à l’illustration parue dans la Patrie de 1946, ne me demandez pas ce que signifie le terme «joycyclisme»; je n’en ai aucune idée. Nous ne voyons plus ces courses de tricycle de nos jours. Les courses se retrouvent maintenant plus sur les plateformes de jeux numériques.
Par contre, pour moi, j’aurai vraiment connu la joie et le bonheur, avec mon vieux CCM plein de cicatrices. Mon souvenir s’arrête ici, et je n’ai aucun souvenir de ce qui lui arriva en fin de vie.
Je serais aussi bien curieux de connaître combien de «millage» il avait derrière la cravate, ce tricycle. Son circuit ordinaire se composait du trottoir ouest de Christophe-Colomb en enfilant les ruelles transversales pour revenir dans la grande ruelle longitudinale. J’y ai fait des milliers de tours et nous y avons fait des centaines de courses. Quelques fois, il y avait bien des rencontres inopinées avec des voitures circulant au tournant des petites ruelles, mais jamais d’accidents. Probablement par miracle !
En ce qui a trait à l’illustration parue dans la Patrie de 1946, ne me demandez pas ce que signifie le terme «joycyclisme»; je n’en ai aucune idée. Nous ne voyons plus ces courses de tricycle de nos jours. Les courses se retrouvent maintenant plus sur les plateformes de jeux numériques.
Par contre, pour moi, j’aurai vraiment connu la joie et le bonheur, avec mon vieux CCM plein de cicatrices. Mon souvenir s’arrête ici, et je n’ai aucun souvenir de ce qui lui arriva en fin de vie.
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