L’initiative citoyenne d’Isabelle : un bel exemple à suivre
C’était un soir de jeudi, à l’heure où la lumière se meurt. Diane et moi, flânions dans les rues de notre quartier, notre petit chien en laisse. La nuit n’avait pas encore enveloppé la ville lorsque nous passâmes devant le magasin Bigras, sur la rue Gauthier. C’est là que je la vis, une jeune fille poussant un chariot de plage étrange, un sac poubelle à l’intérieur. Avec une patience infinie, elle ramassait les détritus éparpillés et les déposait méticuleusement dans son sac à l’aide d’une pince télescopique.
Je pensais d’abord qu’elle était employée du magasin, chargée du nettoyage quotidien des abords. Mais ma curiosité fut piquée et je décidai d’en savoir plus sur sa démarche. Je la vis poursuivre son activité lorsqu’elle s’engagea dans la rue de Bordeaux, dépassant ainsi les limites du magasin.
Je m’approchai d’elle, espérant comprendre sa quête.
« Excusez-moi, » lui dis-je, « Pourriez-vous m’expliquer ce que vous faites ? »
Avec simplicité, elle me répondit : « Nous sommes à la veille de la collecte des ordures ménagères, et comme mon sac n’était pas encore plein, j’ai décidé de le compléter en nettoyant quelques rues de mon quartier. Je le fais parfois, ça me plaît. »
Sa réponse simple me toucha profondément. Je la félicitai pour sa discrète action citoyenne et lui demandai la permission de raconter cette improbable rencontre, ce à quoi elle acquiesça immédiatement.
Elle me confia également que, par pur plaisir, elle demandait régulièrement à la ville des plantes pour embellir les « carrés d’arbres orphelins » de sa rue. La mairie ne fournissait pas les plantes, mais répondait que l’on pouvait adopter un « carré d’arbre orphelin ».
« Comment vous appelez-vous ? » lui demandai-je, désireux de bien m’en souvenir.
« Isabelle, » répondit-elle.
Diane, mon épouse, qui était également soucieuse de la propreté des rues de notre quartier, signalait parfois des dépôts sauvages au service 311 de la Ville de Montréal. Mais l’initiative citoyenne d’Isabelle méritait d’être connue et, pourquoi pas, adoptée par d’autres personnes. Et Isabelle a même demandé l’installation d’une poubelle devant le magasin Bigras.
En rentrant chez nous, je ne pouvais m’empêcher de penser à cette rencontre improbable. Isabelle, avec sa détermination discrète et son souci du bien-être de son quartier, était devenue une source d’inspiration. Son geste modeste mais significatif rappelait à chacun d’entre nous que nous pouvions tous contribuer à l’amélioration de notre environnement. Et qui sait, peut-être que d’autres personnes se laisseraient également toucher par son exemple, faisant ainsi de notre quartier un endroit plus propre et plus agréable à vivre.
Je pensais d’abord qu’elle était employée du magasin, chargée du nettoyage quotidien des abords. Mais ma curiosité fut piquée et je décidai d’en savoir plus sur sa démarche. Je la vis poursuivre son activité lorsqu’elle s’engagea dans la rue de Bordeaux, dépassant ainsi les limites du magasin.
Je m’approchai d’elle, espérant comprendre sa quête.
« Excusez-moi, » lui dis-je, « Pourriez-vous m’expliquer ce que vous faites ? »
Avec simplicité, elle me répondit : « Nous sommes à la veille de la collecte des ordures ménagères, et comme mon sac n’était pas encore plein, j’ai décidé de le compléter en nettoyant quelques rues de mon quartier. Je le fais parfois, ça me plaît. »
Sa réponse simple me toucha profondément. Je la félicitai pour sa discrète action citoyenne et lui demandai la permission de raconter cette improbable rencontre, ce à quoi elle acquiesça immédiatement.
Elle me confia également que, par pur plaisir, elle demandait régulièrement à la ville des plantes pour embellir les « carrés d’arbres orphelins » de sa rue. La mairie ne fournissait pas les plantes, mais répondait que l’on pouvait adopter un « carré d’arbre orphelin ».
« Comment vous appelez-vous ? » lui demandai-je, désireux de bien m’en souvenir.
« Isabelle, » répondit-elle.
Diane, mon épouse, qui était également soucieuse de la propreté des rues de notre quartier, signalait parfois des dépôts sauvages au service 311 de la Ville de Montréal. Mais l’initiative citoyenne d’Isabelle méritait d’être connue et, pourquoi pas, adoptée par d’autres personnes. Et Isabelle a même demandé l’installation d’une poubelle devant le magasin Bigras.
En rentrant chez nous, je ne pouvais m’empêcher de penser à cette rencontre improbable. Isabelle, avec sa détermination discrète et son souci du bien-être de son quartier, était devenue une source d’inspiration. Son geste modeste mais significatif rappelait à chacun d’entre nous que nous pouvions tous contribuer à l’amélioration de notre environnement. Et qui sait, peut-être que d’autres personnes se laisseraient également toucher par son exemple, faisant ainsi de notre quartier un endroit plus propre et plus agréable à vivre.
© SHP et Ange Pasquini, 2023.
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Bravo Isabelle, pour cette belle initiative !
Cette nuit quelqu’un a volé mon panier que j’utilisais pour le ramassage des déchets. 🙁
Ce n’est pas grave, je vais m’en procurer un autre , ainsi va la vie.
Espérons que le voleur l’aura fait pour nettoyer à son tour les rues du quartier, mais malheureusement je n’y crois pas trop.
En tout cas je vous félicite sincèrement pour votre constance dans l’altruisme, le monde manque cruellement de personne comme vous.
Si tout le monde nettoyait le devant de son perron…..
Isabelle a du cœur pour la propreté du quartier en même temps ce n’est pas normal comme résidente de faire le travail de ceux qui sont payés pour le faire. Je ne la comprends pas.
Désolé si je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, car je comprends parfaitement son attitude citoyenne.
Les cols bleus de la ville font certainement de leur mieux et c’est à nous résidents du quartier de les aider d’abord en ne jetant pas nos déchets sur les trottoirs, en leur signalant les encombrants enfin en faisant en sorte que devant chez nous les trottoirs restent propres.
Si chacun s’y mettait…
Et voilà pourquoi j’ai voulu écrire cet article en son honneur.
Tous les points vu sont bons.
Merci à Isabelle de la part d’un retraité de l’entretien.
Bravo à Isabelle. Comme la ville serait belle si tout le monde suivait son exemple.