La rue Waverly dans les années 60
Les tavernes sont toujours interdites aux femmes et les automobiles sont des mastodontes qui engloutissent une quantité phénoménale d’essence. Les hommes quant à eux ingurgitent leur large part d’alcool, parfois même en conduisant leurs mastodontes à quatre roues.
Côté politique, le sentiment nationaliste est en nette progression dans la population. Le RIN (Rassemblement pour l’Indépendance Nationale) fait de plus en plus d’adeptes qui se retrouveront plus tard au sein du PQ, après la crise d’octobre.
C’est dans ce contexte en pleine ébullition que nous suivons les premiers pas dans la vie du jeune Pierre Prévost qui est né et qui habite sur le plateau Mont-Royal, plus précisément dans le Mile-End, sur la rue Waverly.
Dans cette série d’articles vous découvrirez le quartier et ses habitants, aussi colorés qu’attachants, à travers le prisme des yeux d’un petit bonhomme curieux qui vous livre ses réflexions sur son petit monde en pleine évolution
Table des matières
© SHP et Pierre Prévost, 2023.
J’ai habité sur la rue Waverly au 602, j’y ai fait mon primaire et commencé mon secondaire, mais nous sommes partis en 1970 les plus belles années de ma vie.
Ma famille et moi avons habité au 10721 rue Waverly dans les années 1950. Quand nous sommes arrivés, il n’y avait aucune école prête à nous accueillir mes frères et moi; l’année suivante, l’école fut terminée, je ne me rappelle pas son nom mais peu être Meunier; c’était une école mixe où enseignaient des laïques.
Dans la cour arrière, une grosse roche embêtait suffisamment le vendeur de glace, car à l’époque pas de frigo, mais une glacière, pour que celui-ci somme mon père de remédier au problème. Mon père acheta de la dynamite et la posa tout autour de la roche; voyant qu’il ne l’avait pas installée à son goût, il tenta d’éteindre les bâtons mal lui en pris car la dynamite lui explosa dans les doigts. Heureusement, un de mes oncles était de passage et pu l’amener à l’hôpital. Mon père perdit un peu de ses doigts.
La roche bougea suffisamment pour que le vendeur de glace continua de nous en apporter.
Bravo Pierre, très très intéressant
Bravo une lecture qui nous parle
Bravo Pierre! Super agréable à lire!?
C’est la première fois que je vois une photo de mon école, l’école Saint-Georges, tout à côté de l’église du même nom ❤️
Un ouvrage sur la rue Waverly ?
Et si Pierre Prévost éditait un jour un ouvrage pour présenter les épisodes qui ont émaillés son enfance sur le Plateau autour de la rue Waverly ?
Je sais qu’il nous a permis de présenter dans le blogue de la SHP que quelques épisodes de son enfance et qu’il en a d’autres sous le pied.
Alors, si vous aussi vous seriez intéressés n’hésitez pas à l’encourager pour mener à bien cette action en postant ci après vos commentaires.
Hâte de le lire.
J’avais des amis (et une blonde) qui habitaient dans une maison de la rue Waverly. Ils étaient étudiants j’étais professeur (au Secondaire). Il y avait un chauffe-eau au gaz mais sans valve de sécurité. On pouvait se faire un café instantané à partir du robinet. Mais il fallait être prudent quand on allait aux toilettes. Robert Jacob, Louis St-Pierre, Hélène et sa sœur Jeannot, Gleason Theberge, Richard Larose, et un coloc qui étudiait au MBA. Le père Ambroise Lafortune était venu tourner une vidéo…